Minerais ukrainiens : le deal secret de Trump qui défie Poutine et cache un jeu dangereux

rencontre secrète Trump Zelensky basilique Saint-Pierre
rencontre secrète Trump Zelensky basilique Saint-Pierre

Le 30 avril 2025, les États-Unis et l’Ukraine ont scellé un accord États-Unis-Ukraine explosif sur les minerais ukrainiens, un pacte qui pourrait redessiner la guerre Russie-Ukraine… ou déclencher un chaos géopolitique. Confirmé par la Maison Blanche, ce deal donne à Washington un accès privilégié aux ressources stratégiques de Kyiv – aluminium, graphite, lithium, gaz – en échange d’un fonds de reconstruction partagé. Derrière les sourires de Trump et Zelensky, ce marché sent la poudre. Est-ce une manoeuvre pour forcer Poutine à plier, un pillage déguisé des richesses ukrainiennes, ou un piège pour les deux pays ? Alors que Trump fanfaronne et que le Kremlin grince des dents, Actualites.fr plonge dans les dessous de ce contrat sulfureux, entre stratégie géopolitique, conspiration et crise économique.


Un deal qui sent le soufre

Le 30 avril 2025, Washington et Kyiv ont signé un accord États-Unis-Ukraine qui fait trembler les chancelleries. Ce n’est pas un simple contrat économique : c’est une bombe géopolitique. L’accord, poussé par Trump après des mois de bras de fer, donne aux États-Unis un accès prioritaire aux minerais ukrainiens – des ressources vitales pour les batteries, l’aérospatiale et l’énergie verte. En échange, un fonds de reconstruction 50/50 recevra la moitié des profits des nouvelles licences minières ukrainiennes, selon un brouillon relayé par Reuters le 18 avril 2025. Mais derrière les discours de “partenariat équitable” de Yulia Svyrydenko, ministre ukrainienne de l’Économie, et les fanfaronnades de Trump sur une “victoire historique”, se cache un jeu à haut risque. Pourquoi ce deal ? Qui tire vraiment les ficelles ? Et pourquoi maintenant, alors que la guerre Russie-Ukraine s’enlise et que Trump, déjà accusé d’avoir causé une crise économique “irréparable” avec ses tarifs, joue les apprenants sorciers ?


Les stratégies cachées : Trump et Zelensky jouent gros

Trump : un businessman avant tout
Pour Trump, ce deal est une obsession. Lors d’un town hall sur NewsNation le 30 avril 2025, il a lâché le morceau : “L’Ukraine a des terres rares, un atout énorme, peut-être plus précieux que les 350 milliards de dollars d’aide militaire”. Après avoir sabré l’économie mondiale avec ses tarifs douaniers, qu’il nie être responsables du plongeon du PIB américain à -0,3 % (Business Insider, 30 avril 2025), Trump veut un retour sur investissement. Son calcul est simple : sécuriser des minerais ukrainiens pour contrer la domination chinoise (90 % des terres rares mondiales, selon BBC, 30 avril 2025) et redorer son image de “dealmaker”. En forçant Kyiv à ouvrir ses sous-sols, il transforme l’aide militaire en un levier commercial, avec un fonds de reconstruction où chaque obus envoyé compte comme une “contribution” américaine. Mais ce n’est pas tout. Trump, frustré par l’intransigeance de Poutine, utilise cet accord comme un bâton pour le pousser à négocier un cessez-le-feu de 30 jours, qu’il brandit depuis des semaines (Kyiv Independent, 29 avril 2025). Malin ou suicidaire ?

Zelensky : entre le marteau et l’enclume
Pour Zelensky, ce deal est un pari désespéré. Après un clash humiliant avec Trump et JD Vance à la Maison Blanche en février 2025, où il fut accusé d’“ingratitude”, le président ukrainien a changé de ton. Lors de leur rencontre au Vatican, à l’enterrement du pape François, il a pressé Trump d’être plus dur avec Poutine, tout en soutenant son “diplomatie” (Axios, 30 avril 2025). Pourquoi ce revirement ? Zelensky sait que l’aide militaire américaine, vitale face à l’invasion russe, dépend du bon vouloir de Trump. En cédant un accès aux terres rares, il espère garantir un soutien à long terme, sans concessions territoriales majeures – il a juré de ne jamais céder la Crimée. Mais le prix est lourd : l’Ukraine garde la “propriété” de ses ressources, mais donne aux États-Unis un droit de regard sur les nouvelles licences, un compromis arraché après des négociations tendues (Financial Times, 30 avril 2025). Zelensky joue sa survie politique, sous la pression d’un parlement réticent et d’une opposition qui crie à la “capitulation” (Politico, 24 avril 2025).


Poutine va-t-il mordre à l’hameçon ?

Le Kremlin n’a pas encore réagi officiellement, mais les signaux sont inquiétants. Dmitri Peskov, porte-parole de Poutine, a douché les espoirs de Trump le 30 avril 2025 : “La paix en Ukraine est trop complexe pour être réglée du jour au lendemain” (Reuters, 30 avril 2025). Derrière ce ton posé, Poutine doit bouillir. Cet accord États-Unis-Ukraine est un camouflet : non seulement il renforce l’engagement américain en Ukraine, mais il menace les ressources minières des territoires annexés par la Russie, comme la Crimée (165 milliards de dollars en minerais) et les régions de Donetsk (6 trillions de dollars, selon The Independent, 1er mai 2025). Trump, dans un post sur Truth Social, a laissé entendre que le deal pourrait “freiner” Poutine, tout en suggérant des “sanctions bancaires” ou “secondaires”. Mais Poutine, qui a rejeté un cessez-le-feu de 30 jours (The Guardian, 18 avril 2025), pourrait riposter. Une escalade militaire ? Des cyberattaques, comme celles qui ont frappé les retailers britanniques (X Trend, 30 avril 2025) ? Ou un deal secret avec la Chine pour contrer l’influence américaine ? Une chose est sûre : Poutine ne restera pas les bras croisés.


Les zones d’ombre : un complot atlantiste ?

Et si ce deal cachait un agenda plus sombre ? Sur X, des voix s’élèvent, accusant Trump de “piller” l’Ukraine sous couvert d’aide (@MarioNawfal, 23 février 2025). Certains y voient une manoeuvre atlantiste pour sécuriser les terres rares ukrainiennes avant que la Russie ne mette la main dessus, voire un prétexte pour prolonger la guerre Russie-Ukraine en affaiblissant Moscou économiquement (@PawlowskiMario, 26 février 2025). D’autres murmurent que le fonds de reconstruction, géré à 50/50, pourrait servir à blanchir des fonds ou à enrichir des proches de Trump, une hypothèse alimentée par le flou sur la gestion des profits (Reuters, 18 avril 2025). Et que dire de l’absence de garanties de sécurité pour l’Ukraine, un point qui a fait hurler l’opposition à Kyiv (Politico, 24 avril 2025) ? Le démocrate Gregory Meeks a qualifié l’accord d’“extorsion” de Trump (The Guardian, 1er mai 2025), renforçant les soupçons d’un deal où l’Ukraine est la grande perdante. Pure conspiration ? Peut-être. Mais quand Trump, déjà accusé d’avoir causé une crise économique “irréparable” avec ses tarifs, se pose en sauveur, le doute est permis.


Un pari risqué pour l’Ukraine et le monde

Ce deal est une épée à double tranchant. Pour l’Ukraine, il promet des investissements, mais au prix d’une dépendance accrue envers Washington. Les minerais ukrainiens, qualifiés d’“atout colossal” par Trump (NewsNation, 30 avril 2025), pourraient financer la reconstruction, mais seulement si Kyiv garde le contrôle – un point fragile, vu les pressions américaines pour signer des accords non ratifiés (Financial Times, 30 avril 2025). Pour les États-Unis, c’est une aubaine stratégique, mais le pari de Trump repose sur un Poutine prêt à négocier, ce qui semble illusoire. Le Kremlin, qui contrôle déjà 53 % des minerais ukrainiens dans les territoires occupés (The Independent, 1er mai 2025), pourrait intensifier son offensive pour sécuriser le reste. Et au-delà ? Ce deal, en pleine guerre commerciale avec la Chine (BBC, 30 avril 2025), risque d’enflammer les tensions globales, avec des répercussions sur les prix des minerais et des technologies vertes. Trump joue avec le feu, Zelensky avec sa survie, et Poutine avec la patience du monde. Le compte à rebours est lancé.

Lefkas

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