- 1. Ce qui s’est passé
- 2. Zones touchées et bilans humains
- 3. Analyse technique : déséquilibre ou déstabilisation ?
- 4. EMP, sabotage ou guerre hybride ? Les hypothèses troublantes
- 5. Quelles réponses stratégiques face à un système vulnérable ?
- 6. Conclusion : et si la lumière ne revenait pas ?
1. Ce qui s’est passé
Le 28 avril 2025, à 18h17, une perturbation majeure est enregistrée sur le réseau électrique européen. La fréquence chute brutalement sous les 49,65 Hz, activant les mécanismes automatiques de délestage sur l’axe ibérique, la façade Atlantique et une partie de la France.
En moins de 90 secondes, plusieurs pays perdent le contrôle partiel ou total de leur réseau régional : Espagne, Portugal, sud-ouest de la France, Belgique. Des transports s’arrêtent, des systèmes hospitaliers basculent sur secours, les communications mobiles et Internet sont interrompus. Il s’agit de la plus vaste coupure depuis 2006.
2. Zones touchées et bilans humains
En Espagne, le bilan est tragique : au moins sept morts, confirmés par plusieurs sources locales et nationales (The Guardian, Reuters) :
- Trois membres d’une même famille intoxiqués au monoxyde de carbone à Ourense après usage d’un générateur.
- Une femme à Valence, dépendante d’un respirateur, morte faute d’alimentation électrique.
- Une femme à Madrid brûlée dans un incendie déclenché par une bougie.
- Trois décès supplémentaires en Galice selon les autorités régionales.
En France, des coupures de 17 à 42 minutes ont été recensées dans le Pays basque, la Bretagne et le Centre. Aucun décès n’a été officiellement confirmé, mais plusieurs hôpitaux ont déclenché leur plan secours. Les autorités n’ont publié aucun communiqué national spécifique sur ces interruptions, malgré les données publiques de l’ENTSO-E.
3. Analyse technique : déséquilibre ou déstabilisation ?
Les données confirment un effondrement de production éolienne dans la péninsule ibérique en fin de journée, combiné à une baisse solaire (effet “sunset ramp-down”). Or, aucune réserve rapide n’a été activée : ni hydraulique, ni batterie, ni pilotage nucléaire.
La fréquence est tombée à 49,63 Hz, déclenchant automatiquement des délestages en cascade. Les interconnexions France-Belgique et France-Espagne ont saturé. Des analystes de Transitions Énergies avaient pourtant prévenu de ce type de scénario dès mars 2025.
Un rapport confidentiel d’OMIE (gestionnaire ibérique) publié par Europe 1 évoque explicitement « un risque élevé de déséquilibre majeur dû à une part trop importante d’énergies intermittentes non stockées ».
4. EMP, sabotage ou guerre hybride ? Les hypothèses troublantes
Ce blackout coïncide avec une période de tensions extrêmes en Ukraine, l’accumulation de cyberattaques contre les infrastructures critiques européennes, et des manœuvres russes au large du Portugal. Certains analystes s’interrogent : s’agissait-il d’un test grandeur nature ?
Qu’est-ce qu’une arme EMP ?
Une impulsion électromagnétique (EMP) est une émission brève mais puissante d’énergie capable de griller les circuits électroniques et de désactiver des réseaux entiers. On distingue trois types principaux :
- EMP naturelle : causée par des orages solaires ou tempêtes géomagnétiques.
- EMP nucléaire (HEMP) : générée par une détonation nucléaire à haute altitude, affectant des milliers de kilomètres carrés.
- EMP non nucléaire : générée par des armes micro-ondes pulsées ou à onde dirigée.
Les effets d’un EMP se traduisent par des surtensions, des brûlures de composants électroniques, et un effondrement des communications et réseaux électriques non protégés. Voir : Wikipedia – EMP.
Quels pays développent ce type d’arme ?
- États-Unis : test historique “Starfish Prime” (1962), projets actuels via la Defense Threat Reduction Agency.
- Russie : selon les doctrines de guerre asymétrique et la stratégie Gerasimov, la Russie dispose de moyens pour mener des tests non revendiqués dans des zones périphériques.
- Chine : selon un rapport du RAND Corporation, Pékin développe des systèmes d’attaque électronique orbitale incluant des composants EMP.
Pourquoi cette hypothèse est-elle jugée plausible ?
Des experts cités dans le Daily Mail affirment qu’une EMP exo-atmosphérique pourrait neutraliser un réseau en moins de 2 secondes, sans laisser de trace physique visible. Les caractéristiques de la panne du 28 avril (simultanéité, absence d’alerte, absence de cause météo grave) laissent ouverte cette piste, bien que non prouvée.
Un ancien conseiller OTAN, interrogé par Solutions Numériques, confirme que les systèmes solaires et onduleurs connectés constituent des points d’entrée vulnérables, notamment si manipulés à distance via cyberattaque.
5. Quelles réponses stratégiques face à un système vulnérable ?
- Créer une force de cybersurveillance énergétique conjointe ANSSI–ENTSO-E.
- Développer le stockage thermique à sel fondu (Journal du Geek).
- Durcir les équipements réseau contre les impulsions électromagnétiques.
- Former les exploitants à l’îlotage réseau en mode dégradé (black start, réseau local).
- Réintégrer une part minimale d’énergie pilotable nationale.
6. Et si la lumière ne revenait pas ?
Le 28 avril 2025 restera comme un point de bascule. Des millions d’Européens ont vécu l’effondrement d’un pilier invisible de la civilisation : l’électricité.
Silence politique. Silence médiatique. Silence sur les causes profondes. Mais les faits sont là. Les prochaines coupures pourraient durer des jours. Ou être intentionnelles.
Et si, cette fois, la lumière ne revenait pas ?