Ray Dalio : ‘Trop tard’ pour réparer le carnage économique des tarifs de Trump

Ray Dalio, patron de Bridgewater Associates
Ray Dalio, patron de Bridgewater Associates

Une investigation d’Actualites.fr dévoile l’avertissement glaçant de Ray Dalio, patron de Bridgewater Associates, qui, le 30 avril 2025, a déclaré sur X que les tarifs douaniers de Donald Trump ont infligé des blessures irréparables à l’économie mondiale. Le milliardaire, prophète de la crise de 2008, est formel : “Il est trop tard” pour revenir en arrière. Pendant que Trump, tel un pompier pyromane, attise le chaos avec ses taxes imprévisibles, le PIB américain s’effondre et les marchés vacillent. Sur Truth Social, le président hurle que Biden est le coupable, mais les chiffres et les experts le contredisent. Cet article expose la débâcle tarifaire de Trump, l’alerte sans appel de Dalio et une économie mondiale au bord de l’abîme.


Un désastre irréversible signé Trump

Donald Trump a déclenché une tempête économique, et Ray Dalio sonne le glas. Le 30 avril 2025, le maître de Bridgewater Associates, dont les prédictions sur la crise de 2008 avaient ébranlé le monde, a lâché une sentence implacable sur X : les tarifs douaniers de Trump ont causé des dégâts irréparables, et “il est trop tard” pour les réparer. Alors que le PIB américain s’écroule à -0,3 % et que les marchés plongent dans la tourmente, Trump, fidèle à son rôle de pompier pyromane, accuse Biden d’un fiasco dont il est l’unique architecte. Sur Truth Social, il clame que ses tarifs sont “innocents”. Une blague de mauvais goût. Cette enquête démonte le mensonge et révèle pourquoi Dalio, voix de la raison, tire la sonnette d’alarme avant le grand crash.


Dalio : “On ne peut plus revenir en arrière”

Ray Dalio ne parle pas pour faire les gros titres. Dans un post cinglant sur X le 30 avril 2025, il enterre l’espoir d’un retour à la normale : “Ceux qui croient qu’on peut encore calmer le jeu avec des négociations se bercent d’illusions. Les industriels et les financiers que je rencontre me disent que le point de rupture est dépassé.” Ces mots, venus d’un homme qui gère des milliards pour les plus grands investisseurs, pèsent lourd. Dalio s’appuie sur des témoignages de première main, recueillis lors de réunions de crise à Wall Street, comme l’a rapporté *Les Echos* le 28 avril 2025.

Ce n’est pas un coup isolé. Le 13 avril 2025, sur *Meet the Press* de NBC, Dalio avait prévenu : “On est à deux doigts d’une récession, et ça pourrait être bien pire.” Il dressait un parallèle terrifiant avec les années 1930, marquées par des guerres commerciales et des dettes explosives. Avec une dette américaine à 36,2 trillions de dollars (121 % du PIB, selon *Business Insider*), et des tarifs qui fracturent le commerce mondial, Dalio voit un “effondrement des ordres monétaire et géopolitique” se profiler. “On ne peut plus faire machine arrière,” a-t-il martelé lors d’une conférence privée à New York, citée par *Les Echos*.


Les tarifs de Trump : un sabotage économique

Trump avait promis un miracle économique avec ses tarifs. À la place, il a livré une catastrophe. En février 2025, il a imposé des taxes choc sur le Mexique et le Canada, avant de les annuler, puis de les remettre, et de les retirer à nouveau en mars. Ensuite, il a frappé fort avec des tarifs “réciproques” atteignant 145 % sur la Chine, suivis d’une pause de 90 jours – mais pas pour Pékin. Même là, il a plié face aux lobbies tech, exemptant les smartphones chinois tout en taxant à 20 %, selon les douanes américaines le 11 avril 2025. Ce cirque tarifaire a fait dégringoler le Dow Jones de 2000 points début avril, comme l’a documenté *Business Insider*.

Ce n’est pas une tactique de maître, c’est un sabotage. “Trump casse les rouages du commerce mondial et appelle ça une victoire,” a lâché un industriel anonyme à *Les Echos*. Chaque volte-face paralyse les usines, vide les carnets de commandes et fait flamber les prix. L’UNCTAD, dans un rapport du 15 avril 2025, prévoit une croissance mondiale rabotée à 2,3 % en 2025, plombée par ces tensions. Trump, lui, navigue à vue, changeant de cap comme un capitaine en pleine tempête, pendant que l’économie mondiale prend l’eau.


Panique à Wall Street, déni à la Maison Blanche

Dalio n’est pas seul à voir le mur approcher. Jamie Dimon, patron de JPMorgan, a prédit une récession “quasi certaine” sur Fox Business le 9 avril 2025. Larry Fink, de BlackRock, a déclaré sur CNBC que “l’Amérique est déjà au bord du précipice”. Même Ken Griffin, milliardaire républicain et patron de Citadel, a tourné le dos à Trump début avril, fustigeant son “aveuglement économique”, selon *DailyMail.com*. Ces géants de la finance, d’ordinaire discrets, hurlent leur angoisse face à un président qui joue avec l’économie comme avec un jouet cassé.

Trump, lui, refuse de voir la réalité. Le 30 avril 2025, alors que le PIB américain affichait un désastreux -0,3 % (contre 2,4 % sous Biden), il a vociféré sur Truth Social : “C’est l’économie pourrie de Biden, pas la mienne ! Les tarifs n’ont rien à voir là-dedans.” Une pirouette grotesque. Les marchés, eux, ne mentent pas : la volatilité, qualifiée de “cauchemar” par *The New York Times* le 1er mai 2025, trahit la panique des investisseurs face à un président qui nie l’évidence.


Un naufrage économique annoncé

Dalio ne fait pas dans la demi-mesure : “Les fondations monétaires, politiques et géopolitiques s’effondrent.” Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une dette de 36,2 trillions de dollars, des tarifs qui dopent l’inflation, et une méfiance croissante des partenaires commerciaux, comme le note *The New York Times* le 30 avril 2025. Sur LinkedIn, le 25 avril, Dalio a averti que “les marchés mondiaux vont subir une restructuration irréversible” si rien ne change. Et rien ne change. Trump continue de vendre son mirage : des tarifs qui “sauveront” l’Amérique. Mais ses exemptions pour les iPhones ou les puces chinoises prouvent qu’il cède aux puissants, tout en écrasant les consommateurs avec des prix en hausse.

Dalio propose une issue : ramener le déficit américain à 3 % du PIB (contre 7 % aujourd’hui) et négocier un accord équilibré avec la Chine. Mais avec Trump aux manettes, qui traite l’économie comme un pari de casino, l’espoir s’effrite. Dalio, comme en 2008, voit clair. Ses mots résonnent comme un dernier avertissement : le naufrage est proche, et Trump tient le gouvernail. À nous de décider si nous écouterons avant que le bateau coule.


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