Le tireur de Minneapolis regrettait sa transition

Dans les annales sombres des tueries de masse américaines, l’attaque perpétrée par Robin Westman à l’église catholique d’Annunciation à Minneapolis marque un tournant tragique. Âgée de 23 ans, anciennement connue sous le nom de Robert, Westman a ouvert le feu mercredi matin sur des enfants en prière, tuant deux d’entre eux – Fletcher Merkel, 8 ans, et Harper Moyski, 10 ans – et blessant 18 autres, dont 15 mineurs et trois paroissiens âgés. Mais au-delà de l’horreur immédiate, le manifesto glaçant de Westman, partagé sur YouTube avant l’assaut, révèle un regret profond de sa transition de genre : « Je suis fatigué d’être trans, je regrette de m’être lavé le cerveau. » Ces mots, griffonnés dans un mélange de désespoir et de confusion, posent une question cruciale : comment l’idéologie transgenre, promue comme une libération par les cercles progressistes, peut-elle mener à une telle autodestruction et à une violence dirigée contre les plus innocents ?

Elle dessina un plan détaillé de l’église, incluant les sorties d’urgence

Ce drame n’est pas seulement une tuerie de plus dans un pays marqué par les fusillades scolaires ; c’est une étude de cas sur les périls d’une identité fluide imposée sans garde-fous adéquats. Westman, qui avait légalement changé de nom en 2020 pour « refléter son identification en tant que femme », exprimait dans ses écrits une ambivalence profonde : « Je sais que je ne suis pas une femme, mais je ne me sens pas homme non plus. » Elle se plaignait de son apparence, gardant ses cheveux longs comme « dernier lambeau d’être trans », tout en prévoyant de les couper le jour de l’attaque pour éviter d’être signalée. Ce regret n’est pas anecdotique ; des études montrent que jusqu’à 20 % des personnes trans regrettent leur transition, souvent en raison de pressions sociétales ou de diagnostics hâtifs de dysphorie de genre. L’idéologie woke, en sacralisant la fluidité identitaire sans nuance critique, ignore ces voix dissonantes, transformant potentiellement des crises personnelles en bombes à retardement. Dans un contexte où les transitions sont facilitées – sous Minnesota law, un simple pétition pour le nom, mais une lettre médicale pour le certificat de naissance –, Westman n’a peut-être pas reçu le soutien psychologique nécessaire, exacerbant sa confusion.

Plongeons dans les préparatifs méticuleux de Westman, qui révèlent un esprit méthodique et tourmenté. Dès juillet 2025, la tireuse notait dans son journal – un mélange de cyrillique russe et d’anglais – ses repérages à l’église. « Le calendrier scolaire est posté en ligne, je vais le consulter pour des événements prometteurs », écrivait-elle le 25 juillet. Elle identifia le 27 août comme cible idéale : une messe scolaire complète, avec des enfants rassemblés pour la prière matinale. Le 10 août, elle planifia une reconnaissance : arrivée à 9h30, en se faisant passer pour une catholique non pratiquante cherchant à renouer avec la foi. « Je parie que les portes principales seront déverrouillées aujourd’hui », notait-elle. Lors de ces visites, elle observa l’absence d’hommes robustes : « Je n’ai vu que des personnes âgées et des femmes d’âge moyen, certaines avec de très jeunes enfants. Même ces boomers pourraient être armés. » Elle dessina un plan détaillé de l’église, incluant les sorties d’urgence, et prépara des planches de bois avec des fumigènes attachés, destinées à bloquer les issues et piéger les victimes dans une fumée orange. « Ça sera pour la sortie d’urgence », disait-elle dans une vidéo de 20 minutes postée sur son compte YouTube (supprimé depuis). Les portes verrouillées l’ont forcée à improviser, tirant à l’aveugle à travers les vitraux colorés, évitant un carnage encore plus grand selon le chef de police Brian O’Hara.

Dans son manifesto, Westman invoquait un « cancer auto-infligé » par le vapotage pour justifier son « acte final »

Westman prépara aussi un « kit de tuerie » : trois armes achetées légalement – un fusil, un fusil à pompe et un pistolet –, des munitions, des chargeurs marqués de messages haineux. Dans la vidéo, elle exhibait ces objets avec une obsession pour les tireurs scolaires passés. Ses chargeurs portaient des noms comme « Lanza » (Adam Lanza, Sandy Hook), et un autre « For the children » – une ironie macabre soulignant sa fixation sur les mineurs. Cette coordination n’était pas impulsive ; c’était une orchestration froide, nourrie par une haine multiforme. Parmi les références, une aversion explicite pour Donald Trump : « Kill Donald Trump » gravé sur un chargeur, reflétant une politisation extrême. Mais les écrits allaient plus loin dans la haine : des slogans antisémites comme « Burn Israel » (Brûlez Israël), « 6 million wasn’t enough » (référence négationniste à la Shoah, insinuant que les 6 millions de Juifs assassinés n’étaient pas suffisants), et des musings sur le « slaughtering filthy Zionist Jews » (massacrer les sales Juifs sionistes). Ces phrases, mêlées à des moqueries anti-chrétiennes – « Take this all of you, and eat ! » (parodie de l’Eucharistie), « Do you believe in God ? », « Where is your God ? » – peignent un portrait d’une idéologie toxique, où l’antisémitisme, l’anti-christianisme et l’extrémisme politique se fondent dans une rage indiscriminée.

Pourquoi viser des enfants ? Cette question hante les enquêteurs et la société. Westman, ancienne élève de l’école Annunciation (diplômée en 2017), où sa mère Mary Grace travaillait comme secrétaire paroissiale jusqu’en 2021, semblait motivée par un mélange de revanche personnelle et de symbolisme. Les enfants, âgés de 8 à 13 ans, priaient innocemment lors d’une messe matinale, représentant l’innocence que Westman, dans sa confusion identitaire, cherchait peut-être à détruire. Fletcher Merkel, décrit par son père Jesse comme un « merveilleux jeune homme en devenir », fut abattu lâchement ; Jesse qualifia Westman de « lâche » et exhorta les parents à « embrasser leurs enfants un peu plus fort ». Harper Moyski, « joyeuse et aimée », laisse une sœur dévastée ; ses parents appellent à des mesures contre la violence armée, tout en soulignant que sa mémoire doit « nourrir l’action ». Parmi les blessés graves : Endre Gunter, 13 ans, touché à l’estomac, et Sophia Forchas, 12 ans, en soins intensifs après une chirurgie d’urgence. Trois paroissiens octogénaires complètent la liste des survivants. Viser des enfants n’est pas fortuit ; cela amplifie l’horreur, transformant un lieu de culte en champ de bataille symbolique contre l’Église et la société « traditionnelle » que Westman méprisait.

Dans son manifesto, Westman invoquait un « cancer auto-infligé » par le vapotage pour justifier son « acte final » : « Je pense que je meurs d’un cancer. C’est une fin tragique car entièrement auto-infligée. Je me suis fait ça moi-même car je ne peux me contrôler et j’ai détruit mon corps par le vapotage et d’autres moyens. » Le vapotage, souvent perçu comme une alternative « saine » au tabac, est en réalité lié à des risques significatifs de cancer, particulièrement pulmonaire, en raison des produits chimiques toxiques inhalés. Des études indiquent que les vapoteurs ont un risque accru, jusqu’à quatre fois plus élevé si combiné au tabac, bien que les preuves à long terme soient encore en développement. Ce « cancer auto-infligé » symbolise l’autodestruction de Westman, parallèle à ses regrets trans : « À cause de ma dépression, ma colère et mon esprit tordu, je veux accomplir un acte qui traîne dans ma tête depuis des années. » Signé « Robin M Westman, 2002-2025 » avec un dessin d’oiseau, cela évoque un suicide par police interposée, survenu après l’attaque.

Sur le plan identitaire, ce cas interroge sérieusement l’idéologie transgenre. Westman, soutenue par sa mère pour le changement de nom, luttait avec sa foi catholique – Mary Grace confiait à un collègue : « Je ne sais pas comment je me sens par rapport à ça. » Elle n’a pas coopéré avec la police, engageant un avocat par « détresse totale ». Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la Santé, lance une enquête sur les traitements affirmant le genre : « Certains médicaments pourraient contribuer à la violence », citant des avertissements sur les idées suicidaires et homicides chez les SSRIs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, antidépresseurs courants) et potentiellement les hormones. Les SSRIs, bien que bénéfiques pour beaucoup, peuvent augmenter les risques de suicidalité et d’idéation homicide chez les jeunes, comme noté dans des avertissements FDA et des études rapportant des cas de violence induite. Quant aux hormones affirmant le genre, la recherche montre généralement des effets positifs sur la santé mentale : réduction de la dépression, de l’anxiété et de la suicidabilité, avec une amélioration de la qualité de vie chez les transgenres traités précocement. Cependant, dans des cas comme celui de Westman, où les regrets émergent, ces traitements pourraient exacerber des vulnérabilités sous-jacentes si non accompagnés d’une évaluation rigoureuse. L’idéologie woke, en minimisant les risques et en promouvant des transitions rapides, pourrait ignorer ces nuances, favorisant une dissonance cognitive fatale.

Westman, isolée socialement – sans amis en huitième année, perturbatrice en classe –, incarnait ces fissures. Sa famille, divorcée en 2013, offrait un cadre instable ; le père reste silencieux. Les voisins décrivaient une « grande famille » en apparence, mais les signes de détresse étaient là. Ce drame souligne comment l’idéologie trans, en niant la biologie et en imposant une fluidité absolue, peut amplifier des troubles mentaux au lieu de les apaiser. Les regrets de Westman – « Je ne veux pas m’habiller en fille tout le temps, mais parfois j’aime ça » – révèlent une identité fragmentée, non résolue par une transition hâtive.

En conclusion, le cas Westman n’est pas qu’une tuerie ; c’est un avertissement contre les dogmes progressistes qui sacralisent l’identité trans sans critique. Ignorer les regrets, les impacts mentaux potentiels des traitements, et les haines sous-jacentes (antisémitisme, anti-christianisme) au nom du « wokisme » risque de perpétuer des tragédies. Minneapolis pleure ses enfants ; que leur perte force un réveil réaliste, ancré dans la psychologie et la biologie, loin des illusions bien-pensantes.

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