Donald Trump revient à la charge avec une proposition radicale : verser 10 000 dollars par an à chaque Groenlandais pour les inciter à rejoindre les États-Unis. L’idée serait de remplacer les subventions danoises (environ 600 millions de dollars par an) par un versement direct à la population, une forme de dividende géopolitique.
Mais derrière ce cadeau apparent se cache une opération de charme très stratégique. Des campagnes de relations publiques, des publicités ciblées, et même un narratif insistant sur la proximité culturelle avec les Inuits d’Alaska sont prévus pour gagner les cœurs.
Le plan de Donald Trump pour conquérir le Groenland
2. L’enjeu caché : l’Arctique et ses ressources
Ce que Trump et son entourage ne cachent qu’à moitié, c’est leur intérêt pour les ressources naturelles exceptionnelles du Groenland : terres rares, uranium, pétrole, cuivre, or.
Le réchauffement climatique rend l’accès à ces ressources plus facile que jamais. Et avec la raréfaction mondiale de certains minerais critiques (notamment pour l’électronique et les batteries), le Groenland devient une cible économique de premier ordre.
« Tous les coûts de cette opération seraient compensés par l’exploitation des richesses naturelles de l’île », affirme un proche de la Maison Blanche.
Le Groenland, terre convoitée par Donald Trump
3. Le rejet massif des Groenlandais
Mais la population n’est pas dupe. Dans les urnes, les Groenlandais ont récemment donné la majorité à un parti prônant l’indépendance totale du Danemark — et surtout pas un rattachement aux États-Unis.
« Nous ne sommes pas à vendre. Le Groenland nous appartient, et nous déciderons seuls de notre avenir. » — Jens-Frederik Nielsen, Premier ministre
Ce message fort fait écho au ressentiment historique des Inuits vis-à-vis de toute ingérence étrangère, qu’elle soit danoise, américaine… ou russe.
La base de Pituffik (ex-Thulé), rebaptisée Space Base en 2023, est au cœur du projet. Positionnée stratégiquement dans le Grand Nord, elle permet à l’armée américaine de détecter des lancements de missiles venus de Russie ou de Chine.
« Ce territoire est vital pour la sécurité américaine », a déclaré le vice-président JD Vance lors de sa visite.
Pituffik a joué un rôle clé pendant la Guerre froide, et les États-Unis n’ont jamais cessé de l’utiliser en vertu d’un traité de 1951 signé avec le Danemark.
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5. La réaction ferme du Danemark et de l’Europe
Le Danemark, qui exerce toujours une tutelle officielle sur l’île, a fermement rejeté l’idée de vente ou d’annexion. Soutenu par l’Union européenne, Copenhague insiste sur l’intégrité territoriale de ses possessions arctiques.
« Il ne peut y avoir de discussion. Le Groenland n’est pas à vendre », a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères.
6. Une nouvelle guerre froide dans l’Arctique ?
Ce regain d’intérêt américain inquiète également la Russie. Vladimir Poutine a exprimé sa vigilance stratégique, évoquant même le déploiement de troupes supplémentaires dans la région arctique.
« Nous observons de très près les intentions américaines. Ces projets ont des racines historiques profondes », a déclaré le président russe au Forum arctique de Mourmansk.
La militarisation de l’Arctique — autrefois zone de coopération scientifique — est désormais une réalité.
Jens Frederik Nielsen
Premier ministre du Groenland
7. Un rêve américain… qui se heurte au réel
Trump a peut-être rêvé d’un deal historique « à la Trump », mais la réalité semble bien plus complexe. L’opinion groenlandaise, le droit international, la pression européenne, les intérêts russes et les revendications autochtones forment un nœud géopolitique explosif.
Et si le président affirme être « 100 % certain » d’annexer le Groenland un jour, il pourrait bien se heurter à un nouveau mur — glacé cette fois.
Vidéo à voir : TRUMP’S TARIFF TRICK: The Greenland Heist Has Already Started
La vidéo ci-dessus, réalisée par History Uncovered, propose une analyse percutante et originale sur les véritables motivations de Donald Trump derrière ses récentes décisions économiques, notamment les tarifs douaniers massifs annoncés à l’échelle mondiale.
Au-delà des apparences, cette enquête explore une hypothèse audacieuse : et si ces mesures commerciales n’étaient qu’un écran de fumée géopolitique destiné à masquer un objectif plus froid, plus vaste — le contrôle stratégique du Groenland ?
En moins de 5 minutes, la vidéo dévoile :
comment les minéraux rares du Groenland et ses routes arctiques redéfinissent les équilibres mondiaux,
pourquoi la tentative d’achat de 2019 n’était pas un gag,
comment les États-Unis pourraient encercler discrètement le Canada et dominer l’Arctique,
et s’il existe un lien entre ces mouvements et les algorithmes d’IA qui influencent déjà la géopolitique moderne.
Un contenu visuel captivant, au croisement de la stratégie militaire, de l’économie mondiale et de la science-fiction politique. À ne pas manquer, même si la narration est en anglais.
Vidéo à voir : TRUMP’S TARIFF TRICK: The Greenland Heist Has Already Started
