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Monaco concède le nul contre le PSV Eindhoven

Monaco concède le nul contre le PSV Eindhoven


L’attaquant allemand de Monaco, Kevin Volland (à gauche), et le défenseur brésilien du PSV Eindhoven Andre Ramalho, au stade Louis-II à Monaco, le 2 août 2022.

Monaco a concédé le nul (1-1) face aux Néerlandais du PSV Eindhoven, mardi 2 août, lors du troisième tour préliminaire de Ligue des champions. Les Monégasques ont eu la maîtrise pendant la première demi-heure de la rencontre avant de se faire piéger. La victoire leur échappe, malgré les grosses occasions qu’ils ont eues en fin de match.

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Dans l’après-midi, ils avaient appris qu’en cas de qualification, ils seraient opposés en barrages au vainqueur du duel entre l’Union Saint-Gilloise et les Glasgow Rangers (les Belges se sont imposés 2-0 en soirée face aux Ecossais lors du match aller), les 16-17 et 23-24 août, avec un retour à Louis-II, évitant ainsi l’ogre Benfica qui a écrasé Midtjylland (4-1). Pour y accéder, les joueurs de la principauté savent désormais qu’il faudra s’imposer aux Pays-Bas, dans une semaine, puisque les buts inscrits à l’extérieur n’ont aucune valeur en cas de match nul.

Le choix de l’offensive

Pour cette ouverture de la saison, l’entraîneur monégasque Philippe Clement avait choisi l’offensive d’entrée. Avec le quatuor Minamino-Volland-Ben Yedder-Golovin aux avant-postes, mais sans les latéraux les plus utilisés durant la préparation. L’offensif brésilien Vanderson a été préféré à Ruben Aguilar, pourtant l’homme ayant le plus joué ces six dernières semaines. Caio Henrique, touché par le Covid-19, a été remplacé par un Ismail Jakobs longtemps en difficulté sur le côté gauche face à la vivacité de l’Hispano-Marocain Ismael Saibari.

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D’ailleurs, après une course en profondeur de ce dernier, relayée par Ibrahim Sangaré et Gus Til, l’avant-centre et capitaine Luuk De Jong a parfaitement décalé Joey Veerman. L’attaquant a enveloppé parfaitement sa frappe sans laisser aucune chance au gardien monégasque Alexander Nüber (0-1, 39e). Premier tir cadré et premier but pour les Néerlandais qui, jusqu’alors, avaient tranquillement maîtrisé les timides tentatives monégasques.

Certes, il y a eu cette frappe de Youssouf Fofana déviée, dans sa surface, par le défenseur adverse Jordan Teze (32e). Mais après consultation des images à la vidéo, l’arbitre italien, M. Massa, n’a pas accordé de penalty. Malgré sa mobilité, Aleksandr Golovin a régulièrement manqué de promptitude. Et ses coéquipiers de l’escouade offensive ont été en dessous du niveau requis pour accéder à la Ligue des champions.

Un poteau et des regrets

Après la pause, les Monégasques ont enfin poussé avec cohérence. Tour à tour, Minamino (49e), Volland (58e) et Ben Yedder (60e) ont eu des possibilités, sans être assez précis. Et lorsque le centre de Vanderson a pris la défense adverse à revers, personne n’était à la réception.

C’est alors que Clement a décidé d’impulser une nouvelle dynamique. Gelson Martins, Krepin Diatta et surtout la recrue suisse Breel Embolo ont pesé encore plus sur l’arrière-garde néerlandaise. En fin de rencontre, le gardien Walter Benitez, qui n’avait jamais gagné en Principauté avec Nice, s’est logiquement incliné devant Axel Disasi, auteur de l’égalisation à la réception d’un coup franc d’Ismail Jakobs, dévié de la tête par Youssouf Fofana (1-1, 80e).

Les Monégasques ont même failli l’emporter en toute fin de rencontre, mais la reprise de la tête de Fofana a heurté le poteau adverse (88e). Dans une semaine aux Pays-Bas, il faudra balayer ces regrets au Philips Stadion.

« On reste un peu sur notre faim, a admis Axel Disasi après la rencontre. On a fait un bon match dans l’ensemble. Eux, ont été réalistes sur leur seule occasion (…) Chaque match a son histoire et on sait que ce sera très compliqué là-bas. On connaît ce stade et son ambiance. L’équipe qui sera la plus concentrée, qui fera le moins d’erreurs et qui sera la plus audacieuse se qualifiera. Il faudra aller chercher la chance. »

Le Monde avec AFP et Reuters

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