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Les États-Unis accusent le Rwanda et les rebelles d’être responsables de la frappe mortelle sur le camp.


# US BLAMES RWANDA AND REBELS FOR DEADLY CAMP STRIKE

Le Département d’État américain a déclaré que l’attaque de vendredi provenait des positions détenues par les Forces de Défense du Rwanda (RDF) et le groupe M23. Un porte-parole a exprimé que les États-Unis étaient « gravement préoccupés par l’expansion récente des RDF et M23 dans l’est de la RDC » et a appelé les deux parties à « respecter les droits de l’homme et à respecter les obligations applicables en matière de droit humanitaire international ». Il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale les uns des autres et tiennent tous les acteurs responsables des violations des droits de l’homme dans le conflit dans l’est de la RDC.

Le colonel Guillaume Njike Kaiko, porte-parole de l’armée de la RDC dans la région, a indiqué que la frappe était une représaille aux attaques congolaises antérieures contre les positions de l’armée rwandaise. Le président Félix Tshisekedi, qui a passé plusieurs semaines à l’étranger, retournera dans le pays d’Afrique centrale ce week-end après l’attaque. Les troupes rebelles et gouvernementales ont toutes deux été accusées ces derniers mois de violences contre les civils alors qu’elles se disputent le contrôle territorial.

La dernière attaque survient quelques jours après que les combattants du M23 ont revendiqué avoir pris le contrôle de la ville de Rubaya – une zone au cœur de l’exploitation minière de coltan utilisé pour la fabrication de téléphones mobiles et de batteries pour véhicules électriques. Pendant ce temps, un tribunal militaire à Goma a condamné à mort huit soldats de la RDC pour « désertion » et « lâcheté » lors de combats contre des forces rebelles.

Le M23, formé comme une scission d’un autre groupe rebelle, a commencé à opérer en 2012 pour protéger la population tutsi de l’est de la RDC, qui se plaignait depuis longtemps de persécutions et de discriminations. Des experts de l’ONU ont affirmé que le groupe était soutenu par le Rwanda voisin, également dirigé par des Tutsis, une affirmation que Kigali a régulièrement niée.

Des images circulant sur les réseaux sociaux ont montré des corps gisant au sol dans le camp vendredi. La plupart des résidents s’y étaient réfugiés pour échapper aux combats dans leurs villes et villages d’origine.

Cette attaque souligne une fois de plus la fragilité de la situation dans l’est de la RDC, où les affrontements entre les forces rwandaises et congolaises ainsi que les groupes rebelles ont un impact dévastateur sur la population civile. Il est crucial que des mesures soient prises pour prévenir de nouvelles violences et garantir la sécurité des habitants de la région.

En parallèle, la condamnation des soldats congolais à mort pour désertion illustre les défis auxquels est confrontée l’armée de la RDC dans sa lutte contre les groupes armés. La recherche d’une solution durable à ce conflit complexe reste une priorité pour la communauté internationale.

Il est impératif que toutes les parties impliquées dans ce conflit respectent le droit international humanitaire et les droits de l’homme, afin d’éviter de nouvelles pertes tragiques parmi les populations civiles déjà durement éprouvées. Des efforts concertés sont nécessaires pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, en œuvrant pour une résolution pacifique des différends et le respect des droits fondamentaux de tous les habitants de l’est de la RDC.

Pour en savoir plus sur les événements récents en RDC, vous pouvez consulter les liens suivants : [Attaque du camp en RDC](https://www.bbc.co.uk/news/articles/cekly000ymlo) et [Exploitation minière du coltan](https://www.example.com/mining-coltan).

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