On ne l’attendait pas. Il vient de se déclarer candidat au rachat d’Editis. Quebecor, un groupe canadien de média, possédant des réseaux câblés, un réseau télécom, des imprimeries, des journaux, magazines, radio et télévision, a fait savoir qu’il s’intéressait à Editis. Chez Vivendi, propriétaire de la structure, on se refuse à commenter mais on ne dément pas. En revanche, la présentation officielle à la Commission européenne de la liste finale des candidats a été repoussée, ce qui semble confirmer l’entrée dans la danse du nouveau venu.
Délai repoussé
Le groupe Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, qui a acquis 57% de Lagardère (Hachette), discute avec Bruxelles des remèdes nécessaires pour éviter une position anticoncurrentielle sur le marché de l’édition. Il a décidé de mettre en vente Editis et doit présenter les candidats pour que la Commission valide la cession. Le schéma initial prévoyait de présenter fin janvier un ou deux repreneurs pour l’acquisition des 29,7% que Vincent Bolloré possède et de mettre en bourse le reste du capital. Pour convaincre Bruxelles, Vivendi a envoyé ses premières propositions mi-décembre et la Commission a annoncé dans la foulée repousser de 20 jours ouvrés le délai pour se prononcer, au 23 mai 2023.*
Lire aussiEditis : les prétendants au rachat se bousculent au portillon
Parmi les candidats au rachat, dont les offres sont aujourd’hui examinées par les banques d’affaires en charge du dossier, figurent le groupe français de presse Reworld Media, le leader italien de la presse magazine Mondadori et les hommes d’affaires Xavier Niel (Iliad/Free) et Daniel Kretinsky (Czech Media Invest).
Un chiffre d’affaires de 3,22 milliards d’euros
L’arrivée du groupe canadien est de nature à rebattre les cartes.
On ne l’attendait pas. Il vient de se déclarer candidat au rachat d’Editis. Quebecor, un groupe canadien de média, possédant des réseaux câblés, un réseau télécom, des imprimeries, des journaux, magazines, radio et télévision, a fait savoir qu’il s’intéressait à Editis. Chez Vivendi, propriétaire de la structure, on se refuse à commenter mais on ne dément pas. En revanche, la présentation officielle à la Commission européenne de la liste finale des candidats a été repoussée, ce qui semble confirmer l’entrée dans la danse du nouveau venu.
Délai repoussé
Le groupe Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, qui a acquis 57% de Lagardère (Hachette), discute avec Bruxelles des remèdes nécessaires pour éviter une position anticoncurrentielle sur le marché de l’édition. Il a décidé de mettre en vente Editis et doit présenter les candidats pour que la Commission valide la cession. Le schéma initial prévoyait de présenter fin janvier un ou deux repreneurs pour l’acquisition des 29,7% que Vincent Bolloré possède et de mettre en bourse le reste du capital. Pour convaincre Bruxelles, Vivendi a envoyé ses premières propositions mi-décembre et la Commission a annoncé dans la foulée repousser de 20 jours ouvrés le délai pour se prononcer, au 23 mai 2023.*
Lire aussiEditis : les prétendants au rachat se bousculent au portillon
Parmi les candidats au rachat, dont les offres sont aujourd’hui examinées par les banques d’affaires en charge du dossier, figurent le groupe français de presse Reworld Media, le leader italien de la presse magazine Mondadori et les hommes d’affaires Xavier Niel (Iliad/Free) et Daniel Kretinsky (Czech Media Invest).
Un chiffre d’affaires de 3,22 milliards d’euros
L’arrivée du groupe canadien est de nature à rebattre les cartes. Vivendi espère obtenir ainsi un meilleur prix de vente. Le nouveau prétendant a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 4,55 milliards de dollars canadiens soit 3,22 milliards d’euros. Le chiffre est attendu en légère baisse en 2022. Le bénéfice net atteignait 409 millions d’euros en 2021. Québecor dispose donc d’une trésorerie suffisante pour acheter 30% d’Editis. Cette solution pourrait recevoir l’aval de Bruxelles, très attentif à éviter une concentration excessive des médias en France.