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Un élément de la culture kurde, l’art et la tradition du « deq », est menacé.

Le “deq”, un art et une tradition kurdes “en danger”


# Le “deq”, un art et une tradition kurdes en danger

Dans le sud-est de la Turquie, une jeune femme kurde, Fatê Temel, s’est engagée à perpétuer la tradition ancestrale du tatouage kurde, appelé “deq”. En effet, cette pratique, qui revêt une dimension spirituelle forte, est menacée de disparition à cause de la marginalisation de la minorité ethnique kurde par les pouvoirs successifs.

## Une gardienne de l’art ancestral du tatouage kurde

Fatê Temel, 24 ans, est l’une des dernières gardiennes du “deq” en Turquie. Depuis novembre 2021, elle travaille dans un petit studio qu’elle a ouvert dans le quartier de Sur, dans la vieille ville de Diyarbakir, haut lieu historique de la culture kurde. Elle a tatoué des centaines de clients de motifs et symboles typiques du “deq”.

En effet, chaque tatouage a un sens qui lui est propre et est associé à une symbolique particulière. Les symboles et motifs du “deq” représentent un lien avec le passé de la culture kurde, qui est en train de disparaître. Pour Fatê Temel, le “deq” est une des facettes de la culture kurde qu’il est de son devoir de préserver.

## Une pratique ancestrale associée à la spiritualité

Le “deq” est un art ancien de tatouage, qui a longtemps été populaire auprès des Kurdes, ainsi que des Turkmènes, des Arabes et des Doms. Les femmes berbères en Afrique du Nord pratiquent également un type de tatouage très proche.

Le “deq” revêt une dimension spirituelle forte et est aux antipodes du tatouage moderne. En effet, les motifs sont souvent inspirés de créatures et de formes présentes dans la nature, tels que le soleil, la lune, les étoiles et le blé. Les symboles et motifs sont tous assortis d’une symbolique forte.

## La préservation d’une tradition en danger

La pratique du “deq” est menacée de disparition à cause de la marginalisation de la minorité ethnique kurde par les pouvoirs successifs. Cependant, il est important de préserver cette tradition ancestrale pour maintenir la culture et l’histoire kurdes en vie.

Fatê Temel représente une lueur d’espoir dans la préservation de cette pratique. Son engagement à perpétuer l’art ancestral du tatouage kurde est essentiel pour la continuation de cette tradition millénaire.

En conclusion, le “deq” est un art et une tradition kurdes en danger qui doivent être préservés pour éviter la perte d’une partie essentielle de l’histoire et de la culture kurdes. Fatê Temel, en tant que gardienne de cet art ancestral, est un exemple de l’importance de la préservation de cette pratique.

Références :
– Article original sur “Al-Jazeera” : [https://www.aljazeera.com/news/2022/4/9/diya-a-motherly-ancient-form-of-tattoos-of-turkish-kurds](https://www.aljazeera.com/news/2022/4/9/diya-a-motherly-ancient-form-of-tattoos-of-turkish-kurds)
– Anthropologue kurde Ahmet Yavuklu (source citée dans l’article original)

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