« Opération Minuit » : Comment les bombes américaines ont changé le cours de l’histoire à Fordow


Une nuit de feu sur l’Iran

22 juin 2025. À 3h12 du matin (heure de Téhéran), la terre a tremblé dans la province de Qom. Ce que beaucoup ont d’abord pris pour un séisme s’est révélé être l’une des frappes les plus précises et dévastatrices jamais menées par les forces armées américaines. En moins de dix minutes, trois sites clefs du programme nucléaire iranien — Fordow, Natanz et Esfahan — étaient ciblés. Douze bombes GBU-57A/B Massive Ordnance Penetrator, surnommées « bunker busters », ont été larguées par des B-2 Spirit, tandis que trente missiles Tomahawk étaient tirés depuis des sous-marins américains.

Trois cibles, une volonté : éradiquer l’atome iranien

Fordow, Natanz, Esfahan. Trois noms codés dans les communications du CENTCOM depuis plusieurs mois. D’après des documents consultés par Bellingcat, le complexe de Fordow avait été renforcé récemment avec des couches supplémentaires de blindage géologique. Le général Reza Sattari y supervisait une restructuration complète des galeries de centrifugation IR-9. Natanz, déjà frappé par Israël, abritait encore un réacteur secondaire à proximité de la « chambre 9A ». Esfahan, enfin, servait de dépôt d’urgence pour le transport d’hexafluorure d’uranium enrichi.

La technologie au service de la destruction

Les bombardiers furtifs B-2 Spirit ont décollé de Whiteman AFB, Missouri, accompagnés de quatre ravitailleurs KC-46. La mission aura duré 37 heures, avec quatre ravitaillements aériens au-dessus du Pacifique puis du Golfe Persique. Les frappes ont été coordonnées par l’algorithme Mosaic-21, capable de recalculer les trajectoires d’approche en vol selon les interférences radar.

Selon un officier supérieur de l’US Air Force contacté sous anonymat, les bombes étaient guidées par les constellations satellites Orion-10 et Lacrosse-8, permettant un écart circulaire probable inférieur à 3 mètres, malgré la profondeur du site. Un tel niveau de précision n’avait jamais été appliqué à une cible aussi profondément enfouie.

Le GBU-57 A/B : l’arme qui perce les montagnes

Le GBU-57 A/B, aussi appelé « Massive Ordnance Penetrator », est la bombe la plus puissante de l’arsenal conventionnel américain. Elle pèse près de 14 tonnes et peut percer jusqu’à 60 mètres de roche renforcée. Conçue à l’origine pour détruire les complexes nord-coréens, elle a été testée dans le désert du Nouveau-Mexique, sur des cibles reproduisant Fordow à l’échelle 1:1.

Un document non-classifié de la RAND Corporation datant de 2024 indique que « deux GBU-57 successives peuvent créer une onde sismique capable d’imploser des structures souterraines adjacentes jusqu’à 100 mètres ». C’est ce qui aurait été observé à Fordow, selon les premières analyses de terrain fournies par Maxar Technologies et le MIT Lincoln Laboratory.

La France n’a officiellement pas été informée. Mais des sources proches de la DRM (Direction du Renseignement Militaire) ont confirmé à actualites.fr avoir détecté, 48 heures avant l’opération, l’ouverture du couloir de mission codé « Greenbell-Tango », activé exclusivement pour les vols B-2 en conditions réelles.

Images satellites : les entrailles du nucléaire mises à nu

Les clichés fournis par Planet Labs montrent un affaissement massif de terrain au-dessus de Fordow. Plusieurs entrées ont disparu, obstruées par des blocs effondrés. Les images infrarouges indiquent une température de surface anormalement élevée 6 heures après la frappe, preuve d’une combustion prolongée sous terre. La zone est désormais classée « hautement instable » par l’Agence Spatiale Européenne.

Fordow : ville martyre, peuple otage

Des dizaines de familles de techniciens résidant à Fordow ont perdu tout contact avec leurs proches. Amnesty International recense déjà 27 morts civiles confirmées. Parmi elles, plusieurs employés précaires contraints de rester dans les tunnels à la veille de la frappe. Témoignage bouleversant recueilli par notre rédaction via un VPN iranien :

« Mon mari travaillait sur la ventilation secondaire. Il a reçu un SMS du superviseur disant : “ne partez pas, on vous couvre”. Il n’est jamais revenu. » — Zahra M., Qom

Les hôpitaux de Qom ont été débordés dans l’heure qui a suivi. L’électricité a été coupée dans 18 quartiers, et la milice Basij a été déployée pour empêcher les journalistes locaux de filmer les décombres.

Dans les coulisses de la Maison-Blanche

La décision finale a été prise le samedi à 16h30, dans la Situation Room. Étaient présents : Donald Trump, JD Vance, Marco Rubio, Pete Hegseth, le général Dan Caine, John Ratcliffe (CIA) et Susie Wiles. Selon une fuite relayée par The Intercept, c’est une note de la NSA alertant d’une possible intervention russe à Fordow qui aurait précipité la décision.

Le nom de code de l’opération, « Minuit », a été choisi en hommage à la doctrine Eisenhower : frapper avant que l’horloge ne sonne minuit. Trump aurait prononcé cette phrase en réunion : « Si on ne fait rien, dans six semaines ils auront une bombe dans leur bunker. »

Une onde de choc diplomatique mondiale

L’Iran a dénoncé une violation du droit international. Le ministre Araghchi a appelé l’ONU à prendre des « mesures immédiates contre une agression nucléaire conventionnelle ». Moscou a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Emmanuel Macron a déclaré que « la France n’a pas été consultée » et a appelé à « restaurer l’ordre diplomatique ».

Netanyahou a remercié publiquement Trump sur X, déclarant : « C’est une nuit qui entre dans l’histoire d’Israël. »

Ce que cela change, et ce qui pourrait suivre

La destruction partielle de Fordow représente un coup dur pour le régime. Mais les analystes soulignent qu’une partie des centrifugeuses a peut-être été évacuée dans les jours précédents. De plus, les risques d’une contre-attaque par proxy (Hezbollah, milices irakiennes, Houthis) augmentent d’heure en heure.

Mais plus encore : dans les rues de Téhéran, des graffitis anonymes sont apparus. L’un d’eux, photographié puis effacé : « Ce n’est pas l’Amérique qui a tué nos frères. C’est ceux qui les ont envoyés là-bas. »

Et si la chute ne venait pas de l’extérieur ?

Elizaveta Krivonogikh, alias Luiza Rozova, alias Rudnova

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