TORONTO | Daniel Alfredsson a esquissé un sourire lorsqu’on lui a parlé de son premier camp d’entraînement avec les Sénateurs d’Ottawa. Et pour cause.
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Il se souvient de sa première journée comme si c’était hier. Il arrivait dans un nouveau pays et dans une nouvelle ville pour amorcer le prochain chapitre de sa carrière.
«J’ai oublié mes patins lors de la première journée de mon premier camp d’entraînement avec les Sénateurs, s’est rappelé Daniel Alfresdsson. C’était un peu embarrassant.
«Les Sénateurs m’ont trouvé une paire qui avait déjà été utilisée, mais qui était deux points trop grands pour moi.»
Alfredsson s’est pointé en Amérique alors qu’il avait été un choix de sixième ronde des Sénateurs en 1994. Il savait qu’il devait faire une bonne impression devant les dirigeants des Sénateurs.
«C’était un gros défi. Je devais prouver que je pouvais jouer dans la meilleure ligue au monde, a ajouté l’ancien numéro 11. Je m’étais entraîné très fort pendant l’été.
«Si je ne faisais pas l’équipe, au moins, j’allais avoir tout donné. J’étais bien préparé. La bonne nouvelle, c’est que mon style de jeu cadrait mieux avec les petites patinoires.»
L’impact de Martin
Selon Alfredsson, sa carrière dans la LNH a pris son envol après l’arrivée de Jacques Martin à la barre des Sénateurs lors de la saison 1995-1996.
«Jacques était un entraîneur organisé et calme, a mentionné celui qui a amassé 1157 points en 1246 matchs en carrière. Pour lui, l’effort et le développement étaient plus importants que les victoires et les défaites.
«Il a bâti les fondations de notre équipe pour plusieurs saisons. Tout le monde faisait son travail et ce n’était pas l’affaire d’un ou deux joueurs. Tout le monde contribuait.»
Les Sénateurs ont participé aux séries à six reprises lors des huit saisons où Martin a été l’entraîneur-chef.
La Suède à l’honneur
C’est une année spéciale au Temple de la renommée alors que trois joueurs du même pays feront leur entrée parmi les grands de l’histoire. Une première dans l’histoire.
Alfredsson et les jumeaux Daniel et Henrik Sedin sont tous originaires de la Suède. Ils vont rejoindre les Bjorje Salming (1996), Mats Sundin (2012), Peter Forsberg (2014) et Nicklas Lidstrom (2015).
«Je suis très fier de cela, a mentionné Alfredsson. La fondation de ma carrière au hockey a été bâtie en Suède. Je me considère chanceux d’avoir eu autant de bons entraîneurs dans mon développement.
«Mon père m’a dirigé pendant six ou sept ans. Je n’étais pas toujours heureux de cette situation, mais il a toujours été très bon pour moi.
«Il y aussi eu d’autres entraîneurs qui m’ont bien préparé à une carrière professionnelle.»