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Le contre-interrogatoire d’Harold Lebel se poursuit

Le contre-interrogatoire d’Harold Lebel se poursuit


Le procès de l’ex-député du Parti québécois Harold LeBel, accusé d’agression sexuelle, se poursuit ce matin au palais de justice de Rimouski avec son contre-interrogatoire. 

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L’homme de 60 ans a témoigné hier pour sa défense. Interrogé par son avocat Maxime Roy, il a fermement réfuté les prétentions de la plaignante. Si la présumée victime et lui se sont bel et bien embrassés, il affirme que les allégations d’attouchements sexuels sont fausses. «Je n’ai jamais fait ça».

«Avez-vous, oui ou non, agressé [la plaignante]», a demandé l’avocat comme toute première question.

«Non. Je n’ai jamais fait ça», a rétorqué avec conviction l’ex-député de Rimouski.

Quant aux allégations d’avoir dégrafé le soutien-gorge de la plaignante et d’avoir insisté pour ouvrir la porte de la salle de bain où elle se serait réfugiée, le politicien a également insisté. Tout comme pour les allégations d’attouchements.

«C’est faux. Non, je n’ai jamais fait ça. […] Quand je suis allé vers la toilette, j’étais inquiet, c’était pour demander si ça allait bien. Je n’ai rien forcé, je n’ai jamais fait ça de ma vie», a expliqué M. LeBel.

Hier, la Couronne a aussi entamé son contre-interrogatoire. Harold LeBel a précisé a précisé que le terme «blackout» qu’il a utilisé lors de son interrogatoire policier faisait plutôt référence au moment où il s’est endormi sur le lit et non à l’alcool. Il dit n’avoir aucun souvenir à partir de ce moment.

«La partie que je dormais, ne me posez pas de questions, je dormais», a-t-il rétorqué au procureur de la Couronne, Jérôme Simard, qui a tenté de soulever des incohérences entre l’interrogatoire policier et le témoignage de M. LeBel, notamment quant à la décision d’aller au salon avec la victime plutôt que dans sa chambre à lui.

M. LeBel a rétorqué à plusieurs reprises que ses réponses au matin de son arrestation avaient pu être inexactes vu le contexte anxiogène du moment, lui qui a dit souffrir de claustrophobie.

«J’étais très stressé. On m’enferme dans un petit cubicule et on ferme la porte. La première chose que j’ai dite, c’est : ‘’Si vous me laissez ici tout seul, je vais mourir’’. J’étais dépassé par les événements », a-t-il indiqué.

Au rythme où va le procès, la Couronne et la défense pourraient entamer leurs plaidoiries en milieu de semaine.



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