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Dans la presse ce matin, une nouvelle affaire qui risque de secouer le Paris Saint-Germain : deux anciens policiers et un lobbyiste ont été mis en examen. Ils auraient transmis des informations confidentielles au club, tout en détenant des documents sensibles sur son président Nasser al-Khelaïfi.
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Le premier tour de la présidentielle au Brésil approche. Tandis que l’ancien président Lula reste largement en tête des sondages devant Jair Bolsonaro pour le le scrutin du 2 octobre, Libération titre en une « Allelula » – contraction de « allez, Lula », et « alleluja ».
Allez, Lula, parce que Libération est un journal orienté à gauche et que Lula est – faut-il le rappeler, un candidat de gauche. Alleluja pour la même raison, mais aussi parce que c’est une référence aux églises évangéliques, dont l’influence sur la société brésilienne et les électeurs est immense.
Cela dit, dans son dossier consacré à cette présidentielle brésilienne, Libération s’intéresse à un homme, qui pourrait bien être l’un des clés d’une victoire de Lula : son collistier Geraldo Alckmin, qui n’était autre que son adversaire de droite lors de la présidentielle de 2006. Selon le journal, « le spectaculaire ralliement de ce ténor de la droite est l’un des coups de génie dont Lula a le secret ».
Autre scrutin décisif sur le continent américain, les élections de mi-mandat, ou « mid-terms », du 8 novembre aux États-Unis. Elles doivent permettre de renouveler une partie des membres du Congrès. Les scrutins se suivent et tendent à se ressembler de plus en plus sur le continent américain, voire dans les démocraties de manière générale. Comme au Brésil, deux projets de société s’affrontent lors de ces élections : le Parti républicain remanié à la sauce Trump, un ultra-conservatisme religieux et nationaliste, face une gauche (ou aux États-Unis plutôt un centre) plus progressiste. Car pour le journal Le Monde, c’est bien la défense du droit à l’avortement côté démocrate, contre la question de l’immigration pour les Républicains, qui font cette campagne. Les tendances donnent toujours les démocrates légèrement en avance, mais pour Le Monde, rien n’est gagné.
Les États-Unis, qui subissent toujours l’ouragan Ian. Douze morts déjà recensés en Floride. L’ouragan qui a été rétrogradé en tempête tropicale se dirige vers le sud-est du pays. Une photo extrêmement impressionnante fait la une du New York times : la ville de Fort Myers, en Floride, sous les eaux. À l’heure des enregistrements filmés à tout-va (chez nous, en télévision, sur les réseaux sociaux évidemment), ce cliché démontre que la photographie de presse arrive encore à capter l’essence d’une situation. Cette photographie est signée Marco Bello, de l’agence Reuters.
En France, les suites de la -nouvelle- affaire qui secoue le Paris Saint-Germain. Libération nous rapporte ce matin que deux anciens policiers et un « lobbysite » ont été mis en examen pour – entre autres – « faux et usage de faux » et « complicité de recel de violation du secret professionnel ». Ces trois hommes auraient fait jouer leurs réseaux, notamment dans les rangs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour transmettre des fichiers confidentiels au Paris Saint Germain.
Sauf que cette affaire a en réalité deux volets.
Libération révélait hier que le lobbyiste, un certain « Tayeb B. », avait été emprisonné et peut être torturé au Qatar pendant neuf mois en 2020, parce qu’il aurait détenu des informations cette fois compromettantes, sur le patron du PSG, Nasser al-Khelaïfi.
Le Parisien rebondit sur cet aspect de l’affaire et titre : « Réseau occulte au PSG : les suspects détenaient des photos intimes de Nasser al-Khelaïfi. » Se dessine le scénario digne d’une histoire de barbouzerie, d’un trio qui aurait voulu jouer sur les deux tableaux : d’un côté, fournir des informations illégales au PSG, de l’autre, récolter des informations privées sur la vie de ses dirigeants. Lors d’une perquisition au domicile de l’un des policiers mis en examen, les enquêteurs ont découvert des dizaines d’heures d’enregistrements de conversations privées de Nasser al-Khelaïfi, ainsi que des vidéos de sa vie intime. Tayeb B. explique lui-même sa détention au Qatar par le fait que l’Émirat lui reprochait d’avoir voulu faire chanter Nasser al-Khelaïfi.
Enfin, Le Monde rend hommage au saxophoniste de jazz américain Pharaoah Sanders, mort le 24 septembre à l’âge de 81 ans. Il n’était pas le saxophoniste de jazz le plus connu du grand public – ce qui explique peut-être pourquoi sa nécrologie ne paraît que maintenant. En revanche il était connu pour avoir joué, et avoir prolongé le message musical d’un géant parmi les géants, celui du saxophoniste John Coltrane.
Le critique de jazz du journal, Francis Marmande, nous rappelle que la vie de Pharaoah Sanders, se confond avec l’émancipation des noirs américains. Il est né a Little Rock dans l’Arkansas, ou il a vu de son vivant les premiers élèves noirs autorisé à entrer dans une école blanche, puis il a rejoint ce courant du jazz dit « free », intimement lié à la lutte pour les droits civiques aux États-Unis.
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