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Appels à la grève à GRDF et Enedis, réseaux de distribution de gaz et d’électricité, pour exiger des hausses de salaire

Appels à la grève à GRDF et Enedis, réseaux de distribution de gaz et d’électricité, pour exiger des hausses de salaire


Après la signature, le 17 octobre, d’un accord de branche dans le secteur de l’énergie, il revient désormais aux entreprises de négocier des mesures internes pour compenser l’inflation. A EDF, un accord a récemment mis un terme aux arrêts de travail dans les centrales nucléaires, mais les négociations piétinent à GRDF, où la CGT appelle à une journée de grève mercredi 2 novembre, en marge d’une nouvelle réunion de négociation, tandis qu’à Enedis, une intersyndicale composée de la CGT, CFE-CGC, CFDT et FO invite les salariés à débrayer jeudi.

La CGT, premier syndicat de l’entreprise, réclame 4,6 % d’augmentation pour tous au titre de 2022 et 2,3 % en 2023, ainsi que des mesures individuelles et complémentaires pour les bas salaires.

La direction d’Enedis dit avoir proposé une augmentation de 2,3 % pour tous les salariés, en plus de la hausse du salaire de branche et des mesures individuelles, le tout représentant un « budget global d’augmentation des salaires de 7 % ». Elle ajoute qu’une « clause de revoyure à mi-année a également été proposée si l’inflation s’avérait supérieure à la prévision ».

Lire aussi : L’indexation des salaires sur l’inflation en cinq questions

La CGT juge l’offre de GRDF insuffisante

Concernant GRDF, seule la CGT, première organisation syndicale de l’entreprise (46,58 % lors des dernières élections), appelle à faire grève mercredi 2 novembre.

Lors de deux séances de négociations, les 25 et 27 octobre, « on a récupéré quelque chose, mais ce n’est pas suffisant », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Sébastien Raya, délégué central CGT. GRDF a proposé « de rajouter 2,3 % » à l’accord de branche « et, nous, on réclame 4,6 % », a-t-il précisé. La direction de GRDF n’était pas joignable dans l’immédiat.

Pour M. Raya, les salariés de la distribution, « que ce soit à Enedis ou à GRDF, sont les parents pauvres » de ces négociations salariales, par rapport aux salariés de GRT-Gaz (réseau de transport de gaz) ou des centrales nucléaires, qui ont obtenu gain de cause, compte tenu de la menace que leurs grèves faisaient peser sur l’approvisionnement énergétique cet hiver.

Lire aussi : Le subtil pilotage du réseau électrique en France pour éviter la panne : nucléaire, renouvelables, consommation, importations…

Le Monde avec AFP

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