07h30, le 06 mai 2024
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07h40, le 06 mai 2024
Alors que la France a serré la vis sur les aides aux voitures électriques, qui ne sont plus désormais réservées qu’aux seuls véhicules fabriqués en Europe, excluant de fait les constructeurs chinois, le secteur automobile français veut accélérer sur le 100% électrique. Malgré le tassement que connaît actuellement le secteur, le ministre de l’Économie, qui signe aujourd’hui sa feuille de route avec les acteurs de la filière, garde ces objectifs.
Une part de marché multipliée par 10 depuis 2018, mais une augmentation logique avec un point de départ qui était très bas. Alors que le marché de l’électrique patine fortement depuis plusieurs mois, les constructeurs, les équipementiers et les syndicats ont rendez-vous ce lundi matin à Bercy pour signer la feuille de route du secteur. Avec des objectifs qui ne vont pas être revus à la baisse.
Les ventes d’électriques devront quadrupler d’ici à 2027, selon le nouveau contrat stratégique de la filière automobile, soit 800.000 ventes par an, avant d’atteindre un million en 2030. Une trajectoire qui permettrait de répondre aux exigences de l’Europe : baisser les émissions de CO2 de près de 55%.
Des aides nécessaires et un coût important
Et puis, il y a un autre objectif, pas réglementaire celui-là, mais fixé par Emmanuel Macron en 2021 : produire deux millions de voitures électriques en France en 2030. Un chiffre très ambitieux, mais pas impossible, répond la filière. Renault et Peugeot ont par exemple annoncé que plusieurs de leurs véhicules vedettes seront fabriqués en France, à commencer par la R5 ou le e-3008.
En revanche, cela ne se fera pas sans aides de l’État. Le principe du « bonus écologique » ou de la prime à la casse est garanti. Alors, tout cela a un coût : 1,5 milliard d’euros pour 2024, mais cela permettra d’éviter ce qu’il s’est passé en Allemagne, où la fin du bonus à l’achat a entraîné une chute spectaculaire des ventes d’électrique.
Dans un contexte où la France resserre les critères d’attribution des aides aux voitures électriques, limitant celles-ci aux véhicules fabriqués en Europe et excluant ainsi les constructeurs chinois, le secteur automobile français affiche sa détermination à accélérer dans la transition vers le tout électrique. Malgré les difficultés actuelles du marché, le ministre de l’Économie, en phase avec les acteurs de l’industrie, maintient le cap sur ses objectifs ambitieux.
La part de marché des véhicules électriques a été multipliée par 10 depuis 2018, même si cela partait d’un niveau relativement bas. Alors que les ventes de voitures électriques stagnent depuis plusieurs mois, les acteurs clés de la filière se réunissent à Bercy pour signer la feuille de route du secteur, sans envisager de révision à la baisse des objectifs fixés.
Selon le nouveau contrat stratégique de la filière automobile, les ventes de véhicules électriques devront quadrupler d’ici 2027, atteignant 800 000 ventes par an avant d’atteindre le cap du million en 2030. Cette trajectoire s’inscrit dans la volonté de l’Europe de réduire les émissions de CO2 de près de 55%.
Outre les objectifs réglementaires, un autre défi a été énoncé par Emmanuel Macron en 2021 : produire deux millions de voitures électriques en France d’ici 2030. Un objectif ambitieux mais jugé réalisable par les acteurs de l’industrie. Des constructeurs comme Renault et Peugeot ont déjà annoncé que certains de leurs modèles phares seraient fabriqués en France, à l’instar de la R5 ou du e-3008.
Cependant, la concrétisation de ces ambitions nécessite le soutien financier de l’État. Le maintien du « bonus écologique » et de la prime à la casse est essentiel pour soutenir le marché. Un investissement de 1,5 milliard d’euros est prévu pour l’année 2024 afin d’éviter une chute brutale des ventes, similaire à celle observée en Allemagne après la fin des incitations à l’achat de véhicules électriques.