C’est une affaire dont se sont délectés les réseaux sociaux et qui a été, pendant quelques heures, du pain béni pour les pourfendeurs du régime de Félix Tshisekedi. Ce lundi 17 octobre, une présentatrice de la RTNC, la télévision nationale congolaise, a lu une ordonnance présidentielle actant une série de nouvelles nominations militaires, un domaine stratégique.
Elle a annoncé la désignation de Floribert Kisembo Bahemuka comme commandant opérationnel de la zone Nord de l’Équateur. Cela a très vite fait grand bruit, et pour cause : ce général est mort depuis onze ans. Il a été tué le 30 avril 2011 lors de combats en Ituri (Est).
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« C’est une erreur de prononciation », a réagi auprès de Jeune Afrique Erik Nyindu Kibambe, le directeur de la communication de la présidence congolaise. Une erreur très importante et suspecte, tant les deux noms sont différents. Dans un communiqué diffusé ce mercredi, la présidence a tenté de mettre fin à la polémique : c’est le général Kisebwe Lamuseni (et non Kisembo Bahemuka) qui a été nommé, est-il écrit. « Il est bien vivant et on lui souhaite longue vie », conclut Erik Nyindu Kibambe.