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FranceÊtre rapatrié si on est en panne sèche, c’est possible
Alors que des Suisses se retrouvent bloqués à cause de la pénurie de carburant qui sévit en France, les détenteurs du livret ETI du TCS peuvent entrevoir une solution.
Plusieurs familles suisses, en vacances cette semaine en France, ont raconté leurs déboires face à la pénurie de carburant qui frappe actuellement le pays qu’ils visitaient. En rade à Paris au moment de vouloir rentrer au pays, une famille neuchâteloise a dû abandonner sa voiture à proximité de la dernière station-service qui aurait pu lui sauver la mise. Et les deux dépanneurs mandatés par le service d’assistance de leur assurance ont refusé de venir les chercher, expliquant ne pas se déplacer pour une panne sèche, relate «Le Temps». Et d’autres automobilistes suisses bloqués pour les mêmes motifs ont livré des témoignages similaires à «Blick»: déplacements en voiture d’une station-service à l’autre, en vain, avant de prendre d’autres moyens de transports pour faire la tournée des points de vente, en espérant pouvoir remplir des jerrycans.
Déjà une cinquantaine d’appels
En Suisse, l’assurance du TCS couvre les cas de panne sèche. Chaque année, l’assistance du club automobile est appelée à la rescousse pour ce motif. Une dépanneuse est alors dépêchée sur place, soit pour amener quelques litres de carburant qui permettront à l’automobiliste de gagner la station-service la plus proche, soit pour l’y remorquer.
Il est bon de savoir qu’une assistance du genre est aussi possible à l’étranger, pour les détenteurs du Livret ETI du TCS. Et le chaos qui sévit ces jours en France a déjà occupé la centrale téléphonique. «Jusqu’ici, nous avons reçu une cinquantaine d’appels à ce sujet. Mais c’était surtout pour obtenir des informations. Nous n’avons que quelques rares cas isolés de personnes en détresse sur place», détaille Laurent Pignot, responsable de la communication du TCS. Qui conseille à tous ceux qui se trouvent en ce moment dans l’Hexagone de limiter leurs déplacements en voiture et d’attendre, si possible, que la situation se débloque.
Rapatriement organisé et payé
Mais face à la situation actuelle, «absolument exceptionnelle», le club peut en effet venir en aide à ses membres affiliés au Livret ETI qui devraient absolument rentrer au pays. En cas de panne sèche au bord de la route, le TCS leur enverra un dépanneur qui les emmènera ensuite à un hôtel, une gare ou un aéroport. Car, en ce moment, la possibilité d’amener simplement du carburant est plus que limitée et il faudra probablement envisager de rentrer par un autre moyen.
Un retour, en train ou en avion, que le TCS organisera et prendra en charge. Une fois la crise passée, le club couvrira aussi les frais pour aller rechercher le véhicule qui aura été laissé en France. Et si un automobiliste se charge lui-même d’organiser son retour, le TCS lui remboursera ses frais de voyage. De même, si un proche du membre se propose d’aller chercher la personne bloquée en France, le TCS défrayera le déplacement selon le nombre de kilomètres parcourus.
Quand un volcan paralysait l’Europe
Début 2010, le volcan islandais Eyjafjöll s’était réveillé et l’éruption du 14 avril avait dégagé un gigantesque nuage de cendres, qui avait été poussé par les vents vers le continent. Durant plusieurs jours, pour des questions de sécurité, les avions avaient été cloués au sol dans la plupart des pays d’Europe. La situation était particulièrement complexe pour les voyageurs bloqués en Irlande et en Grande-Bretagne – ainsi que pour ceux qui devaient regagner ces îles. Mais, là aussi, ceux qui avaient souscrit au Livret ETI s’étaient frottés les mains: le TCS avait affrété une vingtaine de bus pour aller récupérer ses membres un peu partout en Europe.
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(jfz)