Trois nouveaux membres de l’élite politique haïtienne qui soutiendrait les gangs armés ont vu les avoirs gelés samedi par le gouvernement canadien.
Ces sanctions visent à «mettre fin au flux de capitaux et d’armes illicites ainsi qu’à affaiblir et à mettre hors d’état de nuire les gangs criminels d’Haïti», a indiqué Affaires mondiales Canada dans un communiqué.
Ainsi, le Canada suspecte que ces personnes apporteraient un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés. Grâce à leur statut d’ancien ou d’actuel titulaire d’une charge publique, elles protégeraient ces groupes criminels, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption.
«Le Canada continue de faire pression sur les gangs armés et leurs partisans pour aider le peuple haïtien à sortir de cette crise et à rétablir la paix et la sécurité dans son pays. Nous envisagerons l’imposition de nouvelles sanctions contre des personnes et entités en Haïti ainsi que d’autres mesures pour mettre fin à la violence persistante», a ainsi déclaré la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, par voie de communiqué.
D’autres sanctions contre des personnes ou des entités du pays pourraient éventuellement être annoncées, a également fait savoir Affaires mondiales Canada.