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groupe, joueur, entraîneur, date… tout savoir sur l’équipe

groupe, joueur, entraîneur, date... tout savoir sur l’équipe


Calendrier (heure française) dans le groupe H

24 novembre : Portugal-Ghana, au stade 974 (17 heures, BeIN Sports 1)

28 novembre : Corée du Sud-Ghana, au stade Education City (14 heures, BeIN Sports 1)

2 décembre : Ghana-Uruguay, au stade Al-Janoub (16 heures, BeIN Sports 2)

Leur petit nom : les Black Stars (les « étoiles noires »). Une référence au drapeau national, composé de trois bandes horizontales – rouge, jaune et verte – avec une étoile noire en leur centre. Cette étoile symbolise l’émancipation de l’Afrique, rend hommage au militant panafricain Marcus Garvey et à sa compagnie maritime, la Black Star Line, qui opérait au début du XXe siècle.

Le groupe des 26 :

Gardiens de but : Manaf Nurudeen, Lawrence Ati Zigi, Ibrahim Danlad.

Défenseurs : Tariq Lamptey, Seidu Alidu, Alexander Djiku, Gideon Mensah, Denis Odoi, Daniel Amartey, Mohammed Salisu, Joseph Aidoo, Abdul Rahman Baba.

Milieux de terrain : André Ayew, Thomas Partey, Elisha Owusu, Salis Abdul Samed, Mohammed Kudus, Daniel-Kofi Kyereh.

Attaquants : Daniel Afriyie Barnieh, Kamal Sowah, Abdul Fatawu Issahaku, Osman Bukari, Iñaki Williams, Antoine Semenyo, Jordan Ayew, Kamaldeen Sulemana.

Mieux vaut Qatar que jamais. Le Ghana dispute sa quatrième phase finale de Coupe du monde, après 2006, 2010 et 2014. Le meilleur résultat des Black Stars remonte au Mondial 2010 en Afrique du Sud, quand les Ghanéens avaient atteint les quarts de finale, avant d’être éliminés aux tirs au but par l’Uruguay. On se souvient de Luis Suarez qui, à la 120e minute, stoppe le ballon de la main pour empêcher un but victorieux du Ghana. Asamoah Gyan manquera le penalty et son équipe finira par s’incliner.

Le sélectionneur . Début 2021, le Ghana échouait à passer la phase de poule de la Coupe d’Afrique des nations. Du jamais vu en vingt-trois participations. L’affaire a eu raison de l’entraîneur serbe Milovan Rajevac, remplacé depuis par son ancien assistant, le Ghanéen Otto Addo. Cet ancien international, 47 ans aujourd’hui, a effectué l’essentiel de sa carrière en Allemagne, où il est né et a grandi. Ancien milieu de terrain du Borussia Dortmund (BVB), il cumule aujourd’hui son poste de sélectionneur national avec celui d’entraîneur adjoint du BVB, où il est notamment chargé du management des jeunes talents. Chez les Black Stars, le technicien mise d’ailleurs sur la jeunesse depuis sa prise de fonction.

Note de synthèse du cabinet Le Monde

Les points forts. Au Qatar, les Blacks Stars pourront donc compter sur le talent de leurs « petits jeunes » – Kamaldeen Sulemana, Abdul Fatawu Issahaku, Mohammed Kudus – mais aussi de joueurs confirmés, comme Daniel Amartey ou Thomas Partey, et d’expérience, à l’instar des frères Ayew – André et Jordan. Un savant mélange pour jouer les trouble-fêtes et, qui sait, créer la surprise.

Les points faibles. Si la ligne offensive ghanéenne est plutôt solide, elle ne peut toutefois pas compenser ses carences défensives. Les Black Stars restent encore faibles sur certains postes, notamment celui de gardien de but. La dernière CAN l’a d’ailleurs rappelé.

Note du cabinet (sur 5) : 2,5. Qualifié surprise après une Coupe d’Afrique des nations catastrophique, le Ghana retrouve le Portugal et l’Uruguay dans un groupe H relevé, dont il semble hiérarchiquement troisième. Si atteindre les huitièmes de finale serait une petite sensation pour un pays en plein renouvellement, l’hypothèse n’est pas exclue. Surtout en prenant leur revanche sur les Uruguayens…

Gardez un œil sur lui. « Les trains ne passent qu’une fois, et j’ai pris celui qui a plus de bonnes choses que de mauvaises », expliquait Iñaki Williams au quotidien sportif Marca cet été. L’ailier et attaquant de l’Athletic Bilbao est un homme pragmatique. Oui, il a porté les couleurs de son pays natal, l’Espagne, chez les espoirs. Oui, il a débuté avec l’équipe première de la Roja lors d’un match amical face à la Bosnie en 2016 et a parfois été appelé lors de stages élargis… Mais sans rejouer pour autant. « Les bons joueurs voyagent avec leur équipe nationale. J’ai 28 ans et cette opportunité n’allait plus m’être donnée. » Alors, il y a quelques mois, il a décidé de troquer le rouge de la sélection ibérique pour le noir de celle du Ghana, d’où sont originaires ses parents. Iñaki Williams tentera d’apporter le plus offensif escompté à une sélection ghanéenne en manque de certitudes ces dernières années. Pour la petite histoire, son cadet, Nico, a, lui, conservé sa nationalité sportive espagnole et a été appelé pour la première fois avec la Roja. Deux frères, dans deux équipes nationales différentes. Comme Jérôme et Kevin-Prince Boateng (Allemagne et Ghana) ou Granit et Taulant Xhaka (Suisse et Albanie) avant eux.

Figurez-vous Arsène… que l’une des légendes du football ghanéen, triple Ballon d’or africain, Abedi Pelé, a fait ses premières armes professionnelles à l’étranger dans un club qatari, Al-Sadd.

Après ses débuts sous les couleurs du Real Tamale United, club du nord du Ghana, le milieu offensif de poche fera un passage éclair dans le club de Doha en 1983 (huit matchs, sept buts), avant de gagner l’Europe. Dix ans plus tard, il remportera la Ligue des champions avec l’Olympique de Marseille.

Quiz :

Si vous avez décidé de boycotter… et si vous êtes mélomane, c’est peut-être l’occasion de découvrir la scène musicale contemporaine ghanéenne. Du rappeur de Konongo, dans le nord du pays, Black Sherif, dont le premier album, The Villain I Never Was, est sorti cette année, au collectif d’artistes d’Accra SuperJazzClub, en passant par le groupe Santrofi, qui donne un second souffle au highlife, ancêtre de l’afrobeat et musique en vogue dans le pays à la veille de l’indépendance en 1957.

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