Bill Russell, 11 fois champion de la NBA, est décédé dimanche à l’âge de 88 ans.
Sa famille en a fait l’annonce par l’entremise de son compte Twitter. La raison du décès n’a pas été rendue publique.
Russell est sans contredit l’un des athlètes les plus décorés dans l’histoire du sport nord-américain, lui qui a aidé les Celtics de Boston à remporter 11 titres en 13 ans, de 1956 à 1969. Il a été nommé cinq fois joueur par excellence de la NBA et 12 fois sur l’équipe d’étoiles.
Seul le regretté Henri Richard, 11 fois champion de la coupe Stanley avec le Canadien de Montréal, pouvait se targuer d’avoir cumulé autant de titres.
Considéré comme l’un des meilleurs joueurs défensifs de son sport, Russell a également été le premier Afro-Américain à diriger une équipe des principales ligues nord-américaines. Champion deux fois comme joueur-entraîneur avec les Celtics, il a été intronisé deux fois au Temple de la renommée, comme joueur et comme instructeur.
En carrière comme joueur, il a maintenu des moyennes de 15,1 points, 22,5 rebonds et 4,3 mentions d’assistance. Comme instructeur, il a revendiqué une fiche de 341-290 avec les Celtics, les SuperSonics de Seattle et les Kings de Sacramento.
Militant
Outre ses exploits sur le terrain, Russell a également utilisé sa notoriété pour faire avancer la cause des Noirs. Entre autres gestes de revendication, il a notamment boycotté un match préparatoire en 1961. Pour son œuvre, il a reçu la médaille présidentielle de la Liberté en 2010.
«La femme de Bill, Jeannine, sa famille et ses amis vous remercient d’avoir gardé Bill dans vos prières, peut-on lire dans un communiqué. Peut-être que vous revivrez un ou deux moments magiques qu’il nous a offerts ou que vous vous souviendrez de son rire unique.»
«Nous espérons maintenant que chacun de nous pourra trouver une nouvelle façon d’agir ou de s’exprimer selon les principes chers à Bill. Ce serait une dernière – et durable – victoire pour notre numéro 6 bien-aimé.»