30 000 EUROS D’AMENDE ONT ÉTÉ REQUIS DONT 20 000 EUROS AVEC SURSIS À L’ENCONTRE DE BERNARD CASONI, L’ANCIEN COACH DE L’US ORLÉANS, JUGÉ JEUDI 14 NOVEMBRE POUR INJURE PUBLIQUE À CARACTÈRE RACISTE, rapporte France Bleu Orléans. Il y a un an, France Bleu Orléans révélait les propos tenus par celui qui était encore le coach de l’US Orléans (actuellement en Nationale) lors d’une conférence de presse. Bernard Casoni avait alors déclaré : "Ils ne sont pas plus cons que des Maghrébins."
LE CARACTÈRE RACISTE DES PROPOS DE CASONI
En plus de l’amende, le parquet réclame également l’affichage du jugement au sein du club de l’US Orléans durant deux mois et sa publicité dans la presse. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 9 janvier prochain. L’ancien entraîneur de l’USO, actuellement entraîneur sur le banc de touche d’un club en Côte d’Ivoire, était absent pour son procès. Pour l’ensemble des parties civiles, le caractère raciste de ces propos ne fait aucun doute : "C’est une hiérarchisation, une stigmatisation d’une ethnie", indique Bernard Schmid, l’avocat du MRAP (le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples). "Un poncif raciste", ajoute Guillaume Traynard, le défenseur de SOS Racisme. "Bernard Casoni est regardé, écouté, fort de son palmarès, de son autorité", souligne Damien Gevaudan, avocat de la Licra.
LES DERNIERES SAISONS PASSÉES AU MAGHREB
Emmanuel Daoud, l’avocat de Bernard Casoni, dénonce "un procès pour l’exemple". Selon lui, "Bernard Casoni n’a pas infériorisé les Maghrébins, il n’a fait que faire référence à son expérience précédente et les cinq dernières saisons passées au Maghreb avant de débarquer à Orléans."
Bernard Casoni, ancien entraîneur de l’US Orléans, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire pour avoir proféré des injures publiques à caractère raciste. L’amende requise à son encontre s’élève à 30 000 euros, dont 20 000 avec sursis. La décision finale sera rendue le 9 janvier prochain.
Les propos tenus par Casoni, qui ont été révélés il y a un an par France Bleu Orléans, ont été vivement condamnés pour leur caractère raciste. Les parties civiles insistent sur le fait que ces paroles constituent une stigmatisation et une hiérarchisation inacceptables d’une ethnie.
Cette affaire met en lumière une controverse importante dans le domaine du sport et de l’entraînement, mettant en évidence la responsabilité des personnalités publiques à ne pas propager de discours discriminatoires. Les réquisitions de l’amende et les arguments présentés lors du procès soulignent l’importance de condamner fermement de tels comportements pour promouvoir l’égalité et le respect entre les individus.
Pour plus d’informations sur cette affaire et pour suivre le déroulement du procès, vous pouvez consulter l’article complet de France Bleu Orléans disponible ici.