in

Malgré le tumulte ambiant, une stabilité persiste à Cap-Haïtien

A Cap-Haïtien, une stabilité préservée malgré le chaos environnant

A CAP-HAÏTIEN, UNE STABILITÉ PRÉSERVÉE MALGRÉ LE CHAOS ENVIRONNANT

Le 17 avril 2024, un agent de sécurité privé surveille attentivement un magasin à Cap-Haïtien, une ville située dans le nord d’Haïti. Malgré le chaos environnant et la violence des bandes criminelles qui sévissent dans plusieurs régions du pays, cette scène témoigne d’une certaine stabilité apparente dans la vie quotidienne des habitants.

UN CLIMAT D’INSÉCURITÉ RÉPANDU

La situation sécuritaire en Haïti est devenue de plus en plus précaire ces dernières années. Les routes, autrefois empruntées sans crainte, sont désormais le théâtre de violences et de rackets perpétrés par des gangs armés. Les voyageurs, comme le chauffeur de tap-tap Ernst Maxime, doivent désormais composer avec cette réalité alarmante lorsqu’ils se déplacent à travers le pays.

À titre d’exemple, le prix d’un trajet de Cap-Haïtien à Port-au-Prince a quadruplé en deux ans, passant de 1 000 gourdes à 4 000 gourdes. Cette augmentation significative rend les déplacements extrêmement coûteux pour la population locale, mettant en péril l’accès à des services essentiels tels que l’éducation ou les soins de santé.

UNE POPULATION RÉSIGNÉE

Malgré les risques inhérents aux déplacements, certains Haïtiens comme Edline, une jeune femme de 27 ans, n’ont d’autre choix que de courir le risque de se rendre à Port-au-Prince pour des démarches urgentes. Confrontée à la peur et à l’incertitude, elle incarne la résilience et la détermination d’une population qui continue de lutter pour sa survie au quotidien.

Bien que la situation demeure préoccupante, certains signes de résilience et de solidarité persistent au sein des communautés haïtiennes. Malgré le climat d’insécurité généralisé, des initiatives locales et des actions de solidarité se multiplient pour soutenir les plus vulnérables et préserver un semblant de normalité dans un contexte marqué par l’incertitude.

Pour en savoir plus sur la situation en Haïti, vous pouvez consulter l’article suivant : En Haïti, la capitale vit sous état d’urgence à cause de la violence des gangs : « Tout le monde a peur ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

la droite presque unie pour s’opposer au projet de loi

La droite presque unie pour s’opposer au projet de loi.

Les russes pro Kiev disent tenir un village russe

Les russes pro Kiev disent tenir un village russe