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La mort de Raïssi risque d’accentuer la répression en Iran.

La mort de Raissi risque daccentuer la repression en Iran

LA MORT DE RAÏSSI ET SES CONSÉQUENCES POTENTIELLES

Le décès du président iranien Ebrahim Raïssi, survenu le 19 mai dans un accident d’hélicoptère, a engendré une transition au sommet du pouvoir en Iran. Selon des sources officielles à Téhéran, cette transition vise à garantir la stabilité de la République islamique et n’aura que peu de conséquences sur les orientations du pays. Les observateurs confirment cette affirmation. Cependant, ce décès survient à un moment d’incertitude, alors que l’Iran et Israël sont en pleine escalade, suite aux tensions provoquées par la guerre à Gaza. Ces tensions ont eu des répercussions sur plusieurs fronts, aggravant les violences à la frontière sud du Liban, en mer Rouge, en Syrie et en Irak.

UNE SITUATION DANGEREUSE EN RAISON DES RISQUES D’ERREUR

En réaction aux affrontements directs entre Israël et l’Iran en avril, le niveau d’inquiétude a encore augmenté. Des frappes israéliennes ayant causé la mort d’officiers iraniens en Syrie ont été suivies par des représailles de Téhéran, qui a tiré des centaines de missiles et de drones vers Israël pour la première fois depuis 1979. Ali Vaez, directeur du projet Iran au sein de l’International Crisis Group, souligne que les règles du jeu entre les deux pays ne sont plus les mêmes et que la mort de Raïssi ajoute de l’incertitude, augmentant ainsi le risque d’une erreur de calcul.

L’IMPORTANCE DU MOMENT DU DÉCÈS DE RAÏSSI

La disparition de Raïssi, figure ultraconservatrice proche du guide suprême, survient à un moment critique. L’escalade entre l’Iran et Israël représente une menace régionale majeure, avec des conflits qui pourraient déborder à tout moment. Les conséquences de cette situation sont ressenties dans plusieurs pays, de la Syrie à l’Irak en passant par le Liban et la mer Rouge.

LA RÉPRESSION POSSIBLE EN IRAN

Dans ce contexte tendu, la mort de Raïssi pourrait avoir des conséquences internes en Iran. En effet, son absence pourrait potentiellement durcir encore la répression dans le pays. Les mouvements d’opposition pourraient être surveillés de plus près, et les libertés individuelles pourraient être restreintes davantage. Il est crucial de surveiller de près l’évolution de la situation politique en Iran dans les prochains jours.

Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez consulter l’article original du Washington Post.

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