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La Suisse préfère détruire ses armes supplémentaires que d’aider Kiev

La Suisse préfère détruire ses armes supplémentaires que d'aider Kiev

La Suisse préfère détruire ses armes supplémentaires que d’aider Kiev
Publié par LCI / Date: 2023-03-14 10:01:25
Durée: 00:14:10 / 1970 likes / Rating: / 298847 vues
#Suisse #préfère #détruire #ses #armes #supplémentaires #daider #Kiev

La Suisse fait l’objet d’une controverse internationale après avoir pris la décision de détruire 60 systèmes de défense sol-air Rapière, des batteries anti-aériennes vieillissantes plutôt que de les remettre au Royaume-Uni, où elles avaient été produites. Ces systèmes auraient pu être transférés à Kiev pour renforcer la défense militaire de l’Ukraine, mais la Suisse a confirmé son statut de neutralité en les détruisant. Cette décision a suscité de vives réactions en Europe, où certains pays se sont retrouvés dans l’incapacité de livrer des armes à cause de cette neutralité suisse.

La neutralité de la Suisse est remise en question, certains politiciens et analystes suisses s’interrogent sur le fait que l’engagement en Ukraine serait une rupture de cette position traditionnelle de neutralité. Ils soulignent également que la Suisse est une démocratie, membre de l’Europe, et que son positionnement de neutralité doit être revu à la lumière de la guerre en cours. Cela suscite un débat passionné et passionnant au sein de la société suisse, conduisant à un questionnement sur le rôle et les responsabilités du pays.

La position du président de la Confédération suisse, fustigeant la « frénésie guerrière » qui émanerait de certains milieux, a également suscité des réactions. Certains estiment que cette neutralité ne doit pas fâcher ni un camp ni un autre, mais la réalité de la situation pose des défis majeurs à la politique de neutralité suisse. Des voix s’élèvent en Suisse pour remettre en question cette neutralité en ce qui concerne le conflit en Ukraine, marquant un changement historique significatif dans la posture du pays.

La tradition de neutralité de la Suisse remonte à 1815, à la chute de Napoléon, et a été garantie par le traité de Vienne. Depuis lors, la Suisse s’est tenue à l’écart des conflits européens, se consacrant à offrir une aide humanitaire et à recevoir des blessés. La création de la Croix-Rouge a d’ailleurs été un symbole fort de cet engagement humanitaire. Cependant, la guerre en Ukraine a soulevé des questions sur les limites de cette neutralité perpétuelle, et sur le devoir de la Suisse envers la communauté internationale.

La Suisse fait face à un dilemme moral, alors que la majorité des Suisses remettent en question la neutralité de leur pays. Le débat continue de diviser la société suisse, les uns affirmant que la neutralité suisse doit être préservée à tout prix, tandis que d’autres soutiennent qu’il est temps pour la Suisse de revoir sa position face à ce qui est devenu un conflit mondial. La proximité culturelle et politique de la Suisse avec d’autres pays européens tels que la France soulève des questions sur la responsabilité de la Suisse face à la crise en Ukraine.

La Suisse est confrontée à un nouveau défi, celui de réviser sa position de neutralité et de reconsidérer son rôle dans les conflits internationaux. La question de la neutralité ne peut être abordée sans tenir compte des enjeux actuels et nécessite un débat ouvert et sérieux au sein de la société suisse. Les tensions entre la préservation de la neutralité historique et les appels à s’engager plus activement dans le conflit en Ukraine suscitent une réflexion profonde sur le rôle et la responsabilité de la Suisse dans le contexte actuel.

En conclusion, la décision de la Suisse de détruire les systèmes de défense sol-air Rapière au lieu de les remettre à d’autres pays a soulevé des questions sur la neutralité du pays et a provoqué un débat interne sur son rôle dans les conflits internationaux. La Suisse se trouve à un tournant historique, où elle doit repenser sa posture traditionnelle de neutralité et faire face à la réalité du monde moderne.

24 Comments

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  1. Il a également ajouté qu'au début de l'année, le Royaume-Uni avait pris contact avec le Département fédéral de la Défense (DDPS) sur cette question et que pendant la durée de ces discussions, la destruction des Rapiers avait été suspendue. Il a enfin confirmé que Londres avait officiellement annoncé de pas être intéressé pour une reprise de ces systèmes.

  2. Je dis bravo à la suisse car donner des armes c est accentué la guerre et après avoir les Russes sur le dos. L aide humanitaire et les réfugiés qu on accueil c est déjà un grand pas. C est des rageux et dela jalousie mal placé ces grandes gueules

  3. Merci à ces français qui nous expliquent ce que est la neutralité alors qu'ils ont participé à plus d'une trentaine de guerre ces deux derniers siècles. Il est vrai que notre devoirs est de ne pas fâché les deux camps donc si nous donnions ou vendons des armes à l'Ukraine, nous serions obligé de faire le même geste avec la fédération de Russie.

  4. il ne comprend pas c'est normal il est pas équipé pour comprendre. A cette Ukrainienne je lui dis les 130'000 ukrainiens réfugiés en suisse si on est complice on les renvoies à Kiev.

  5. si depuis 1953 les états unis communiquent avec la Corée du nord et l'ran de puis 1981 c'est grâce à la Suisse et sa neutralité. Si la suisse avait pris parti elle ne pourrait pas aider au dialogue. Est ce que le monde serait il plus sûr? Détruire ce matériel est normal, les donner, qui forme les soldats à leurs utilisation? qui fournis les pièces de rechange ( le système n'est plus fabriqué ) Il faut arrêter de dire n'importe quoi

  6. Ils ont tout compris c est suisse…. mais certain gouvernement veux aider tout le monde puis se mets le monde a dos.laisser les ukrainien au front au lieux de quiteer leur pays .repartirons t ils ?

  7. Tu es pas neutre quand tu détruis un équipement qui pourrais servir. Les Suisses boivent au calice des petrodollards de Poutine et vont s'en mordre les doigts.

  8. Punaise…..! Tous les clichés des Français méprisants, condescendants (« les amis Suisses »…!), insupportables, donneurs de leçons, et qui ne connaissent pas du tout les subtilités du sujet complexe. Et ces journalistes….. je préfère ne rien dire!
    Balayez devant votre porte avant de critiquer qui que ce soit. Et l’Ukrainienne sur le plateau, aucune mention des réfugiés accueillis chez nous en Suisse….
    Et non, un Suisse Romand n’est pas comme un Grenoblois.

  9. La Suisse acceuille 80'000 réfugiés ukrainiens avec une population de 8,7 millions d'habitants, la France en acceuille 118'000 avec une population de 67,8 millions…. cherchez l'erreur. Là aussi l'histoire jugera !
    Pour ce qui concerne les missiles Rapier, ce sont des grosses mer…. anglaises qui ont été retirées du service en Suisse il y a 20 ans, car totalement inefficaces ! Durant la guerre des Malouines les anglais ont ont tiré plus de 100 et un seul avion argentin a été descendu (et encore, ce n'est pas certain) après cette guerre l'Angleterre les a retirés du service pour un engin totalement nouveau.
    On se renseigne avant de commenter, les Rapiers ont été l'une des plus grandes erreurs d'achat de l'armée suisse et ils auraient été un cadeau enpoisonné pour les ukrainiens!

    A bon entendeur.

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