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Des tensions émergent entre l’Espagne, l’Irlande et Israël, et ils demandent à la Commission européenne d’examiner un accord.

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CONFLIT ENTRE L’ESPAGNE ET L’IRLANDE : DEMANDE DE REVISION D’UN ACCORD AVEC ISRAËL

Le 14 février, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, et son homologue irlandais, Leo Varadkar, ont envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ainsi qu’au chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell. Dans cette missive, les deux dirigeants ont demandé une évaluation immédiate du respect par Israël des obligations en matière de droits de l’homme prévues dans le cadre de l’accord d’association UE-Israël, entré en vigueur en 2000, et constituant la principale base des relations commerciales entre Israël et l’Union européenne. Il est précisé que « 31,9 % des importations israéliennes proviennent de l’UE, et 25,6 % de ses exportations sont destinées à celle-ci ».

POSITION DE L’ESPAGNE ET DE L’IRLANDE
L’initiative de l’Espagne et de l’Irlande revêt une certaine importance, car c’est la première fois que l’idée de réviser cet accord est mise sur la table. Les deux pays souhaitent que la Commission européenne examine d’urgence si Israël respecte ses obligations, notamment en matière de droits de l’homme, et proposent au Conseil des mesures appropriées à examiner en cas de violation.

Ursula von der Leyen trop proche d’Israël ?
Cependant, les chances d’aboutissement de cette démarche semblent minces, car si Madrid et Dublin sont historiquement proches de la cause palestinienne, d’autres poids lourds de l’UE, tels que l’Allemagne, sont très attentifs à protéger leurs relations avec Israël. De plus, le soutien inconditionnel d’Ursula von der Leyen à Israël pourrait rendre improbable une réponse positive de la Commission aux requêtes venant de Madrid et de Dublin.

POSITION DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
En attendant une réponse directe de Josep Borrell ou d’Ursula von der Leyen, un porte-parole de la Commission a rappelé que l’UE s’engage à respecter le droit international et à faire en sorte que les auteurs de violations du droit international aient à répondre de leurs actes, soulignant constamment l’importance d’assurer la protection de tous les civils à tout moment, conformément au droit humanitaire international.

En conclusion, le conflit entre l’Espagne et l’Irlande d’une part, et Israël d’autre part, au sujet de l’accord d’association UE-Israël, souligne les tensions au sein de l’Union européenne sur la question du respect des droits de l’homme. Il met également en lumière les enjeux économiques et diplomatiques entourant les relations entre l’UE et Israël.

Pour en savoir plus, consultez les articles de [The Guardian](https://www.theguardian.com/world/2024/feb/14/ireland-and-spain-demand-eu-reviews-israel-trade-deal-over-rights-obligations), [El País](https://elpais.com/internacional/2024-02-14/espana-e-irlanda-exigen-a-bruselas-medidas-contra-israel-por-las-violaciones-de-derechos-en-gaza.html) et [Courrier International](https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-espagne-josep-borrell-le-belier-de-bruxelles-face-a-israel).

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