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Des excuses du chef du PLQ, mais pas de retour au caucus pour Marie-Claude Nichols

Des excuses du chef du PLQ, mais pas de retour au caucus pour Marie-Claude Nichols


Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, s’est excusé auprès de la députée Marie-Claude Nichols, mais n’a pas été en mesure de lui trouver des responsabilités parlementaires. 

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Il a tenté de scinder le poste de troisième vice-président de l’Assemblée nationale en deux entre Mme Nichols et le député Frantz Benjamin, mais les membres du PLQ ont refusé.

M. Tanguay a tenté d’amadouer la députée de Vaudreuil, lundi, en lui proposant de partager les fonctions de troisième vice-président. Mme Nichols aurait ainsi passé deux ans à ce poste, tandis que les deux autres années auraient été assumées par M. Benjamin.

«Or, après consultation auprès des membres du caucus et de militants œuvrant dans les instances du parti, il appert qu’une telle option n’est pas viable et ne favoriserait pas la cohésion de l’équipe libérale», a déclaré Marc Tanguay en soirée.

Frantz Benjamin sera donc bel et bien le troisième vice-président de l’Assemblée nationale pour les quatre prochaines années.

Rappelons que la députée a été expulsée du caucus par l’ancienne cheffe du PLQ, Dominique Anglade, qui voulait confier d’autres responsabilités que celle de troisième vice-présidente à Marie-Claude Nichols. Le ressac causé par cette expulsion a finalement amené Mme Anglade à démissionner.

Le nouveau chef s’est, malgré tout, montré ouvert à réintégrer Mme Nichols au sein du caucus.

Voici la déclaration complète du chef de l’opposition officielle et député de LaFontaine, Marc Tanguay.

«Depuis ma nomination comme chef, j’ai eu à cœur le retour de la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, au sein du caucus libéral. Comme je m’y étais engagé, je l’ai rencontrée en personne hier afin d’explorer toutes les options pour permettre sa réintégration au sein de l’équipe. Dans un premier temps, je lui ai exprimé, au nom du caucus libéral, des excuses sincères.

J’ai, à cette occasion, notamment exploré la possibilité de scinder dans le temps le poste de troisième vice-président de l’Assemblée nationale, afin qu’il soit occupé pendant deux ans par le député de Viau, Frantz Benjamin, et pendant deux ans, par la suite, par la députée de Vaudreuil.

Or, après consultation auprès des membres du caucus et de militants œuvrant dans les instances du parti, il appert qu’une telle option n’est pas viable et ne favoriserait pas la cohésion de l’équipe libérale.

Je me devais d’explorer toutes les options afin de permettre le retour de la députée de Vaudreuil au sein du caucus.

Or, la cohésion de l’équipe étant prioritaire, cette avenue ne peut être la solution.

Par conséquent, je réitère à Marie-Claude Nichols que la porte du caucus libéral demeure ouverte et que je suis prêt à discuter avec elle des responsabilités parlementaires et de porte-parole qui permettront son retour.

Concernant la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale, ma décision est prise, et le poste sera occupé par le député de Viau, Frantz Benjamin, au cours des quatre prochaines années.

Il est grand temps que le caucus libéral se consacre désormais à la tâche de préparer l’imminente rentrée parlementaire et de défendre les intérêts de toutes les Québécoises et Québécois.»



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