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Chêne-Bougeries quitte le parascolaire public, soit le GIAP

Chêne-Bougeries quitte le parascolaire public, soit le GIAP


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GenèveUne seconde commune quitte le parascolaire public

Après Cologny, c’est Chêne-Bougeries qui a annoncé sa volonté de se retirer du GIAP, le Groupement intercommunal pour l’animation parascolaire, qui s’occupe des écoliers à midi et le soir.

Le GIAP gère notamment l’accueil des enfants durant la pause de midi.

Le GIAP gère notamment l’accueil des enfants durant la pause de midi.

Getty Images/Maskot

Sale temps pour le GIAP, le groupement intercommunal qui s’occupe de l’animation parascolaire, autrement dit de l’accueil des écoliers durant la pause de midi et de 16h à 18h. En trois semaines, deux communes ont annoncé qu’elles en claquaient la porte. Ce vendredi, c’est Chêne-Bougeries qui a médiatisé sa décision, estimant que «les prestations actuelles offertes par le GIAP ne répondent plus de manière satisfaisante aux besoins des enfants et de leurs parents». Fin septembre, Cologny avait fait le même choix, motivé par des questions financières: elle jugeait la subvention allouée à l’institution trop importante.

Ateliers de langue, prise en charge le mercredi après-midi

Chêne-Bougeries quittera le GIAP au terme de l’année scolaire 2023/2024. Elle va lancer un appel d’offres afin de trouver un prestataire capable d’élargir l’offre. Dans un communiqué diffusé ce vendredi matin, elle indique vouloir notamment proposer des activités sportives et musicales aux enfants, ainsi que des ateliers de langue; élargir les jours et les horaires de prise en charge, notamment le mercredi après-midi; améliorer les possibilités d’études surveillées; et proposer des semaines complémentaires de gardiennage durant les vacances.

Cologny, pour sa part, jugeait avant tout que la prestation devenait trop onéreuse, étant passée de 576’000 francs en 2021 à une prévision de 805’000 francs en 2023. Mais elle indiquait elle aussi son souhait d’élargir l’offre afin d’y inclure les vacances et le soutien scolaire. Dans la «Tribune de Genève», la directrice du GIAP avait alors expliqué que la hausse des coûts était uniquement due à celle de la fréquentation, qui atteint 6% par an, la structure encadrant à ce jour 28’000 enfants.

Pas d’impact pour les autres communes

Le retrait de Cologny et de Chêne-Bougeries, deux communes aisées, n’alourdira pas la charge d’autres municipalités moins favorisées: ainsi que l’explique Gilbert Vonlanthen, le président de l’association des communes genevoises dont dépend le GIAP, son financement n’est pas péréquatif. Autrement dit, la même somme est facturée pour chaque enfant quelle que soit son lieu de résidence, et les municipalités ne paient que pour leurs propres résidents.

«Ce procédé est très cavalier»

Gilbert Vonlanthen se déclare par ailleurs «très étonné et très déçu d’apprendre le retrait de Chêne-Bougeries par voie de presse. La commune ne s’est jamais plainte alors que nous nous rencontrons quand même assez souvent en assemblée générale pour pouvoir communiquer. Ce procédé est très cavalier et ne respecte pas notre organisation démocratique.» A sa connaissance, aucune autre municipalité ne projette de se retirer du GIAP.  



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