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Antenne 5G: la défense d’Alain Berset contestée

Antenne 5G: la défense d’Alain Berset contestée


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Belfaux (FR)Antenne 5G: la défense d’Alain Berset contestée

Dans une émission de la SRF, un avocat considère que l’antenne aurait dû obtenir une autorisation. Swisscom et les autorités fribourgeoises continuent de démentir l’influence du conseiller fédéral dans ce dossier.

L’abandon d’un projet d’antenne 5G à Belfaux (FR), le village d’Alain Berset, suscite des interrogations.

L’abandon d’un projet d’antenne 5G à Belfaux (FR), le village d’Alain Berset, suscite des interrogations.

LMD

Dans son émission «Rundschau», la télé alémanique SRF a interrogé trois avocats indépendants spécialisés dans le droit de la construction. Ils arrivent à la conclusion que les arguments des services fribourgeois de protection du patrimoine – dans le cadre du projet d’antenne 5G abandonné près du domicile d’Alain Berset à Belfaux (FR) – ne sont pas convaincants. «La proximité avec les objets protégés n’est pas avérée de mon point de vue», déclare Michael Fretz, qui a déjà combattu devant les tribunaux plusieurs autres projets d’antennes pour des clients.

«Ce serait plutôt une antenne qui aurait dû être autorisée à l’heure actuelle», poursuit-il. Alain Berset faisait partie d’un groupe de riverains qui s’étaient opposés, en 2018, à ce projet d’antenne 5G à Belfaux, précisément pour des raisons de protection du patrimoine. Le Service fribourgeois des biens culturels avait donné un préavis négatif et Swisscom avait renoncé à sa demande de permis de construire.

Arguments «tirés par les cheveux»

La rapidité avec laquelle la procédure a été abandonnée par Swisscom a soulevé des interrogations sur l’influence du conseiller fédéral dans cette affaire. Le principal intéressé avait assuré que le citoyen Berset n’avait «évidemment» pas plus de poids que les autres. Autant l’opérateur que les autorités fribourgeoises réaffirment que la décision n’a pas été prise pour favoriser l’élu fribourgeois.

Stanislas Rück, chef du Service des biens culturels, qui a cosigné le rapport de préavis, admet toutefois que la procédure aurait pu se faire plus rigoureusement. Il défend les conclusions du rapport selon lesquelles des bâtiments importants auraient été affectés par l’antenne.

Il ajoute cependant que certains autres arguments étaient «tirés par les cheveux» et que l’expertise était un peu faible sur le plan juridique, car le dossier concernait «une zone périphérique». Le conseiller fédéral n’a pas souhaité s’exprimer dans l’émission et ses services n’ont pas non plus fait de commentaires.

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(jba)



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