SAUVER LA FORÊT, SAUVER LE MONDE : LE COMBAT D’UNE ACTIVISTE AMAZONIENNE
Zaya Guarani est une militante amazonienne qui s’engage dans la défense des droits des communautés autochtones et lutte contre la destruction de l’environnement. Âgée de 22 ans, elle est également mannequin, et utilise sa notoriété pour sensibiliser le monde à l’importance de protéger la nature. À l’occasion du sommet ChangeNow qui s’est tenu à Paris du jeudi 25 au samedi 27 mai, la jeune activiste a répondu aux questions de la chaîne de télévision Franceinfo. Dans cette interview, elle explique pourquoi il est urgent d’apprendre à respecter la nature pour se respecter soi-même.
UNE ENFANCE DIFFICILE DANS L’AMAZONIE
Zaya Guarani est née et a grandi dans l’Amazonie brésilienne, où elle a connu des conditions de vie très difficiles. Les communautés autochtones sont souvent confrontées à la violence des fermiers et des bûcherons, qui profitent de l’exploitation des ressources naturelles pour s’enrichir. Les femmes en particulier sont souvent victimes de violences machistes, et sont soumises aux désirs des hommes qui les entourent. Cette situation a conduit la mère de Zaya à fuir la région, exposant sa famille à d’autres formes de violence dans les villes.
LA FORÊT : LE CŒUR DE LA CULTURE AUTOCHTONE
Pour les communautés autochtones, la forêt est bien plus qu’un simple écosystème : c’est le lieu où s’enracine leur culture et leur identité. Zaya Guarani explique que les arbres et les ressources naturelles sont au cœur de la sagesse et des traditions de son peuple. En détruisant la forêt, on attaque directement l’existence même des communautés autochtones. Au-delà de cela, c’est toute la planète qui est menacée par la destruction de l’environnement.
L’URGENCE DE PRENDRE SOIN DE LA PLANÈTE
Zaya Guarani est convaincue que le salut de la planète passe par un changement de mentalité de la part de tous les habitants de la Terre. Les sociétés occidentales ont tendance à considérer la nature comme une ressource à exploiter, plutôt que comme un élément à préserver. Il est donc urgent de changer de perspective et de se concentrer sur l’impact de nos actions sur l’environnement. Les chiffres sont alarmants : si nous ne réduisons pas notre empreinte carbone, il ne nous reste que quelques années avant que les conséquences du réchauffement climatique ne deviennent irréversibles.
L’ESPOIR D’UN AVENIR MEILLEUR
Malgré la gravité de la situation, Zaya Guarani reste optimiste. Elle considère que le salut de la planète est possible si nous nous rassemblons et si nous partageons avec les autres notre culture et notre sagesse. Nous devons réapprendre à vivre en harmonie avec la nature, en nous reconnectant avec nous-mêmes et en renonçant au matérialisme des sociétés occidentales. Pour l’activiste amazonienne, si nous parvenons à nous remettre à rêver d’un futur meilleur, alors nous pourrons nous donner les moyens de le réaliser.
MOTS CLÉS : FORÊT AMAZONIENNE, DÉFORESTATION, LUTTE CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ENVIRONNEMENT
Zaya Guarani est une activiste amazonienne qui lutte contre la destruction de l’environnement. Elle estime que la sauvegarde de la forêt amazonienne est essentielle pour préserver la planète. Les communautés autochtones ont un rapport unique avec la nature, et sont les gardiens de la sagesse et des traditions de leur peuple. Pour l’activiste, il est urgent de prendre soin de la planète, et de changer de perspective pour considérer la nature comme un élément à protéger plutôt qu’à exploiter. La déforestation est un enjeu crucial pour l’avenir de la planète, et nécessite une prise de conscience de la part de tous les habitants de la Terre.
RÉFÉRENCES
– Zaya Guarani, « Si nos terres disparaissent, nous disparaissons avec elles », Franceinfo, 25 mai 2017.
– « Amazonie : les chiffres alarmants de la déforestation », Le Point, 15 août 2019.
– « Le réchauffement climatique va-t-il nous faire disparaître ? », National Geographic, 7 mai 2019.