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Vaud: Les enfants au travail pour dépasser les préjugés de genre

Vaud: Les enfants au travail pour dépasser les préjugés de genre


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VaudLes enfants au travail pour dépasser les préjugés de genre

Ce jeudi 20’000 élèves ont accompagné un parent ou un proche à l’occasion de la «Journée oser tout les métiers» (JOM). Objectif: faire découvrir aux jeunes des métiers au-delà de leurs préjugés.

Les enfants se sont prêtés au jeu du briefing de rédaction pour «Le Matin Dimanche».

Les enfants se sont prêtés au jeu du briefing de rédaction pour «Le Matin Dimanche».

PATRICK MARTIN/24HEURES

Voilà vingt ans que la JOM est une journée particulière pour les enfants du canton de Vaud. En effet, les élèves de la 7e année à la 9e année Harmos (10-13 ans) sont invités à découvrir l’univers professionnel d’un parent ou d’un proche, idéalement d’un homme pour les filles et d’une femme pour les garçons. Les choix d’orientation scolaire sont influencés par le genre des jeunes, rappelle le Bureau de l’égalité (BEFH), ce qui crée ensuite des différences au niveau de la rémunération et de l’accès aux postes à responsabilité. 

Des activités sont aussi organisées par les établissements scolaires en collaboration avec le BEFH, par exemple l’atelier «Parlement des filles» au Grand Conseil, qui permet aux participantes de voter certaines propositions parmi celles qu’elles ont formulées elles-mêmes.

Quelques nouveautés

Plusieurs nouveautés cette année, comme «enseignant de classes enfantines» pour les garçons, «agricultrice» pour les filles, ou encore «un jour en tant que cheffe», qui permet aux jeunes filles d’accompagner une femme occupant un poste de direction. Quelque 20’000 enfants ont participé à cette journée, soit 84% des élèves concernés.

«Je suis allé tester le métier de journaliste, raconte Lilian, 13 ans. J’ai trouvé cette journée intéressante, c’était cool de découvrir ce métier, et tout ce qui se passe dans les coulisses d’un journal.»

Eloan, 13 ans, ajoute: «Je me suis bien amusé. Mais je pensais déjà que ce n’était pas un métier pour moi et ça a confirmé mon idée. Je ne me vois pas travailler dans un bureau.»

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(elf/lco)



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