La cour d’assises de Paris a rendu son verdict vendredi soir concernant l’affaire d’assassinat en 2019 d’une femme de 36 ans sur fond de sorcellerie vaudou. La femme accusée de ce crime a écopé de trente ans de réclusion criminelle. Deux coaccusés ont également été condamnés : l’un à 18 ans de prison, l’autre à 25 ans.
Les faits remontent à février 2019 lorsque le corps d’une jeune femme de 36 ans est retrouvé en Seine-Saint-Denis. Elle a été étranglée, séquestrée et torturée pendant plusieurs semaines sur fond de sorcellerie vaudou. La police découvre la participation d’une femme à l’origine de ce crime ainsi que de deux coaccusés.
Au cours du procès, les avocats de la défense ont évoqué la personnalité complexe de la femme accusée, qui avait des antécédents psychiatriques et des addictions. Ils ont également soutenu qu’elle était sous l’emprise de l’un de ses coaccusés. Les accusés ont nié avec véhémence leur responsabilité dans le meurtre et ont affirmé que la victime était décédée accidentellement lors d’un rituel de sorcellerie.
Cependant, les éléments présentés par l’accusation ont permis à la cour d’établir la culpabilité des trois prévenus. Notamment, des enregistrements d’appels téléphoniques, des vidéos de surveillance, des témoignages de proches et des analyses ADN ont été utilisées pour prouver leur participation à l’assassinat.
La peine prononcée pour la femme accusée est particulièrement sévère. Elle va passer trente ans en prison pour ce meurtre. Il s’agit de l’une des peines les plus lourdes prononcées en France pour un tel crime en raison de sa violence et de la nature de la mort de la victime. Les deux coaccusés ont également écopé de peines importantes, allant de 18 à 25 ans de prison, témoignant de la gravité de l’acte commis.
Au-delà de cette affaire, ce verdict soulève également la question de la sorcellerie vaudou et de ses pratiques. Cet art divinatoire est présent en Haïti ainsi qu’en Afrique de l’Ouest et a été apporté en France par des immigrants. Cependant, ces pratiques peuvent parfois mener à la commission de crimes violents et doivent être régulées.
Le verdict de cette affaire est un message fort envoyé à ceux qui utilisent la sorcellerie vaudou pour commettre des actes criminels en France. La justice française ne tolérera pas ce genre de conduite et punira les auteurs de ces crimes avec la plus grande fermeté.