in

Un Russe en fuite, séparé de sa fille de 13 ans pour un dessin anti-guerre, a été arrêté au Bélarus



Un Russe de 34 ans a été arrêté au Bélarus après s’être enfui de la Russie pour éviter une condamnation à deux ans de prison pour un dessin critique de l’offensive en Ukraine, réalisé par sa fille de 13 ans. Le père avait partagé le dessin sur les réseaux sociaux, ce qui avait suscité l’attention de la police. Après avoir été interrogé, le père avait été libéré sous caution dans l’attente de son procès, mais il a ensuite fui en Ukraine, puis au Bélarus.

Le dessin, qui montre un soldat russe sur un char portant une inscription semblable à « Crimea is ours » (la Crimée est à nous), était considéré comme offensant pour la Russie et a conduit à une accusation de « propagande pour l’extrémisme ». Les avocats du père ont demandé que le dossier soit rejeté, mais en vain. Le père risque maintenant une peine de prison plus longue pour avoir fui la justice.

Cette affaire de censure de la liberté d’expression en Russie a suscité une attention internationale et a été condamnée par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme. Les autorités russes ont été accusées, à plusieurs reprises, de réprimer les voix dissidentes, notamment par le contrôle des médias et la persécution des militants politiques.

Le président Vladimir Poutine a récemment signé une loi qui interdit la « diffamation des symboles de l’État », ce qui pourrait être utilisé pour réprimer la liberté d’expression et censurer les critiques du gouvernement.

Cette situation met en lumière la situation des journalistes et des activistes en Russie, où ils sont régulièrement intimidés, arrêtés et condamnés pour « propagande extrémiste » et autres accusations douteuses. Les lois controversées sur l’extrémisme sont souvent utilisées pour justifier ces procédures, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’indépendance du système judiciaire russe.

Cette affaire souligne également que les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés pour surveiller et réprimer les opinions dissidentes. Les autorités russes ont été accusées de contrôler étroitement les réseaux sociaux, de limiter l’accès à certains sites web et de surveiller les utilisateurs en ligne.

Les défenseurs des droits de l’homme appellent à la libération immédiate du père et à l’abandon des accusations de « propagande pour l’extrémisme ». Ils demandent également une réforme du système judiciaire russe et un plus grand respect des droits de l’homme en Russie.

Cette affaire montre la nécessité d’une presse libre et indépendante en Russie, ainsi que d’une société civile forte pour protéger les droits des citoyens. Les pays étrangers devraient également faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte les droits de l’homme et la liberté d’expression.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ursula von der Leyen menace laccord Chine Europe sur les investissements

Ursula von der Leyen “menace” l’accord Chine-Europe sur les investissements

Un journaliste americain accuse despionnage arrete en Russie

Un journaliste américain, accusé d’espionnage, arrêté en Russie