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Un quart des réfugiés ukrainiens en Suisse employés dans la gastronomie – rts.ch

Un quart des réfugiés ukrainiens en Suisse employés dans la gastronomie - rts.ch


Trois mille cent trente bénéficiaires du statut de protection S exercent un emploi en Suisse. Près d’un quart d’entre eux (23%) sont actifs dans la gastronomie, indique jeudi le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Les réfugiés ukrainiens ne vont toutefois pas résoudre la pénurie de personnel dans le secteur, selon le président de GastroSuisse Casimir Platzer.

En outre, 17% des réfugiés ukrainiens travaillent dans le secteur « Planification, conseil, informatique ». L’agriculture et l’enseignement accueillent chacun 8% des bénéficiaires d’un statut S.

Au total, 33’379 bénéficiaires de ce statut de protection étaient en âge de travailler dans la semaine du 1er août, souligne le SEM. La part d’actifs s’élève donc à 9,4%. Mais les autorisations de travail délivrées sont en réalité plus nombreuses, car elles ne sont enregistrées qu’avec du retard, précise le SEM.

Ce n’est pas les réfugiés ukrainiens qui vont résoudre le problème de la pénurie de personnel dans l’hôtellerie-restauration

Casimir Platzer, président de GastroSuisse. [ANTHONY ANEX - KEYSTONE]

Casimir Platzer, président de GastroSuisse

« Ce n’est pas les réfugiés ukrainiens qui vont résoudre le problème de la pénurie de personnel dans l’hôtellerie-restauration, estime le président de GastroSuisse Casimir Platzer, vendredi dans le 12h30 de la RTS. Mais nous pouvons quand même leur offrir une intégration dans le travail avec des tâches où la langue joue un rôle moins important. »

>> L’interview intégrale de Casimir Platzer dans le 12h30:

Les réfugiés ukrainiens boostent les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration en Suisse: interview de Casimir Platzer / Le 12h30 / 1 min. / aujourd’hui à 12:34

Cours de langue proposés

Il indique également que « beaucoup de sections cantonales » de GastroSuisse sont « très actives », en offrant des cours de langue et sur les pratiques professionnelles. « GastroBerne, par exemple, a fait un formulaire en trois langues – allemand, anglais et ukrainien – pour permettre aux réfugiés de s’inscrire pour un travail dans l’hôtellerie-restauration. Apparemment, cela fonctionne assez bien », explique Casimir Platzer.

>> Lire aussi: La quête de logement des réfugiés ukrainiens en Suisse

Selon les derniers chiffres publiés jeudi sur Twitter par le Secrétariat d’Etat, 61’424 réfugiés ukrainiens ont été enregistrés en Suisse depuis le début de la guerre. Ils sont 59’411 à avoir obtenu un permis S.

vajo avec ats

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