Selon une initiative populaire lancée mardi, les médecines naturelles ne devraient pas être soumises au contrôle de Swissmedic et de l’industrie pharmaceutique. Son comité propose dans la foulée un second texte qui vise à rendre obligatoire une épargne pour accéder à la propriété.
La Chancellerie fédérale ayant donné son feu vert mardi, les initiants ont jusqu’au 25 avril 2024 pour récolter, à chaque fois, 100’000 signatures.
Le premier texte, intitulé « Oui à une médecine naturelle indépendante« , souhaite que ce type de médecines ne soient pas « soumises au contrôle de l’Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) ni à un organisme de contrôle de l’industrie pharmaceutique ».
Organe de contrôle
L’initiative demande également la création d’un organisme de contrôle indépendant pour les médecines naturelles. Son cahier des charges comprend notamment le « contrôle et l’autorisation de mise sur le marché des agents thérapeutiques naturels », la formation des naturopathes, leur autorisation d’exercer ou encore « la promotion de méthodes thérapeutiques naturelles alternatives ».
Selon le texte, cet organe serait institué par le comité d’initiative lui-même, qui aurait également la charge « de l’engagement et de la gestion des collaborateurs (de l’organisme, ndlr) ».
Une deuxième initiative sur l’épargne
Le même comité a également lancé une seconde initiative, appelée « Oui à une prévoyance individuelle indépendante« , qui réclame l’introduction d’un système d’épargne obligatoire pour la propriété du logement.
Des versements mensuels devraient générer un capital propre. Ce fonds « doit permettre aux personnes qui épargnent pour leur prévoyance de contracter des hypothèques immobilières auprès de la caisse fédérale ou de banques », est-il écrit dans le texte.
« Quiconque ne souhaite pas posséder de logement en propriété peut investir dans des institutions ou projets œuvrant en faveur de l’humanité, de la flore ou de la faune à des fins pacifiques », précise l’initiative.
ami avec ats