LE CONFLIT ISRAÉLO-LIBANAIS : UNE GUERRE SANS FIN ?

NÉGOCIATIONS EN BONNE VOIE

Le lundi 14 novembre, l’armée israélienne a recensé une centaine de tirs de projectiles venant du Liban vers le nord de l’État hébreu, en réaction aux frappes israéliennes à Beyrouth. Ces attaques ont entraîné la mort d’au moins dix personnes, dont le chef du bureau des médias du Hezbollah, Mohamed Afif. À Ramat Gan, une ville israélienne, un missile du Hezbollah a été intercepté, causant cinq blessés, dont une femme dans un état grave. Une habitante, Malka, exprime son anxiété face à cet incident, soulignant la proximité des bureaux touchés. Yael, une autre résidente, ne voit pas d’issue à ce conflit, anticipant une spirale infinie de guerres. Elle craint que Tel Aviv devienne une cible permanente, tout comme le reste du territoire israélien.

Le même jour, un plan de cinq pages en treize points a été proposé par l’administration américaine pour instaurer un cessez-le-feu de 60 jours dans le sud du Liban. Le chef du Parlement libanais, Nabih Berri, agirait en tant que médiateur entre Israël et le Hezbollah. Malgré cette avancée vers la paix, Kobi Michael, expert en stratégie militaire, prédit une riposte israélienne suite à l’attaque de Ramat Gan. Il souligne le caractère exceptionnel de cette proposition de cessez-le-feu, tout en estimant qu’il faudra encore plusieurs semaines pour sa concrétisation.

STRATÉGIE DE PRÉVENTION

Les objectifs clairs sont établis : empêcher toute reconstitution des forces du Hezbollah jusqu’au fleuve Litani, puis au-delà. Benny Gantz, ancien commandant de l’armée israélienne, préconise la création d’une zone de contrôle israélienne au sud du Liban, similaire à celle en place en Cisjordanie. Cette approche consisterait en un contrôle discret du territoire libanais pour prévenir toute résurgence des activités terroristes. Cette stratégie a été envisagée pour assurer la sécurité de la région et éviter de futurs conflits armés.

En résumé, le conflit israélo-libanais semble prendre une tournure plus pacifique avec les propositions de cessez-le-feu et les stratégies de prévention envisagées. Cependant, le chemin vers une résolution durable reste semé d’embûches, avec la nécessité de concilier les intérêts des deux parties en présence.

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