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Roussel n’a jamais baissé les bras

Roussel n’a jamais baissé les bras


Félix Roussel a dû emprunter une route secondaire, mais il est de retour au sein de l’équipe canadienne de patinage vitesse courte piste et il vivra son baptême de la Coupe du monde en fin de semaine à Montréal devant famille et amis.

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Victime d’une commotion cérébrale en mars dernier qui l’a privé d’une chance de se qualifier sur l’équipe nationale et trop vieux à 21 ans pour continuer au sein de la formation Next Gen, Roussel jouait gros lors des sélections du 13 au 16 octobre à Québec.

Le patineur de Sherbrooke a livré la marchandise en terminant au 4e rang du classement cumulatif pour obtenir son billet pour les quatre premières étapes de la Coupe du monde.

« Même si je portais mon skin bleu de l’équipe du Québec lors des sélections, j’ai prouvé que c’était possible de se classer pour la Coupe du monde, a-t-il illustré. J’ai mérité ma place et c’est une fierté d’avoir retrouvé mon skin rouge de l’équipe canadienne. »

Invitation cruciale


Félix Roussel (à droite) disputera sa première Coupe du monde en carrière à compter de vendredi à Montréal.

Photo Agence QMI, Mario Beauregard

Félix Roussel (à droite) disputera sa première Coupe du monde en carrière à compter de vendredi à Montréal.

Déçu de la tournure des événements le printemps dernier, Roussel a toutefois reçu une invitation qui lui a remonté le moral et lui a permis d’obtenir un bon encadrement pendant son entraînement estival.

« Les entraîneurs m’ont invité à me joindre au groupe d’entraînement des filles, a-t-il raconté. C’était un choix discrétionnaire et leur décision m’a remonté le moral. Parce que je ne patinais pas avec les gars, je ne pouvais pas me comparer en prévision des sélections, mais ça m’a donné une motivation de plus. Même si je m’étais blessé en mars et m’étais retiré de la Coupe Canada après trois jours, je voulais prouver que j’avais ma place. »

Cette expérience avec les meilleures filles au pays a été profitable. « Le niveau était excellent et je me suis vraiment amélioré, a-t-il souligné. Parce que je suis très grand (6 pi 2 po), je dois patiner le plus bas possible et j’ai amélioré cet aspect. Le 500 m est mon épreuve de prédilection, mais je suis fier d’avoir amélioré le 1000 m et le 1500 m. Ce sont ces deux épreuves qui m’ont permis de me qualifier lors des sélections. »

Sébastien Cros a été surpris par la prestation de Roussel. « On savait qu’il était explosif, mais il s’est qualifié grâce au 1500 m et ce fut vraiment une surprise, a souligné l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne. Comme William Dandjinou, Félix est un peu plus vieux que les jeunes qui rentrent et il a été affecté par la pandémie. On n’a pas pu lui donner l’expérience de la Coupe du monde. Il a perdu deux ans. On le voit maintenant éclore. »

« Quant à l’expérience de patiner avec les filles, d’ajouter Cros, ce fut positif dans le passé avec Alphonse Ouimette et on a décidé de répéter. On a invité trois gars. »

Bonne frousse

Qualifié pour la Coupe du monde, Roussel a eu une bonne frousse, jeudi dernier, à l’entraînement. « Je m’en suis tiré avec une coupure et un œil au beurre noir, mais j’ai eu peur de me blesser plus gravement, a-t-il raconté. Au moment de prendre un relais à l’intérieur, je me suis retrouvé dans la trajectoire des patineurs qui s’en venaient et il y a eu collision. L’impact a été fort et j’ai été chanceux de ne pas subir une commotion cérébrale. »

À son retour sur la glace, mardi, pour la deuxième fois après sa mésaventure, Roussel a pensé aux événements. « Je dois travailler en préparation mentale afin que je n’aie plus ces pensées. »



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