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Pierre Gasly, une union évidente avec Alpine

Pierre Gasly, une union évidente avec Alpine


Pierre Gasly à Singapour, le 2 octobre 2022.

En 2023, il n’y aura plus de Grand Prix de France au calendrier de la F1, mais l’écurie Alpine sera estampillée 100 % tricolore. Comme pressenti depuis quelques semaines, le pilote Pierre Gasly a signé « pour quelques saisons » en faveur de l’équipe du constructeur Renault. « J’ai été reçu par des personnes qui ont une énorme envie de travailler avec moi et c’est réciproque, se réjouit-il. Ils m’ont montré à quel point ils avaient envie de construire le futur avec moi. Le fait que ça soit français, c’est particulier émotionnellement… »

A 26 ans, le Normand rejoint un autre Normand du même âge, Esteban Ocon. Son arrivée compense le départ de l’ex-champion du monde espagnol Fernando Alonso, qui a décidé, début août, de rejoindre Aston Martin, chamboulant les plans d’Alpine. Après le refus rocambolesque de son pilote réserve, l’Australien Oscar Piastri, de prendre la relève malgré une première annonce en ce sens de la marque française, il a fallu trouver une autre solution. Et le mariage entre Gasly et Alpine paraissait évident.

Lire aussi Pierre Gasly : « Pour être champion du monde de formule 1, il faut avoir la voiture adéquate »

D’un côté, l’écurie s’offre l’un des pilotes les plus performants et prometteurs du plateau, dont elle sait qu’il est immédiatement capable de marquer des points. De l’autre, le pilote quitte une écurie moins performante, Alpha Tauri, pour une d’un meilleur calibre. Si la saison 2021 avait été bonne pour Pierre Gasly – 9e au classement des pilotes, un podium et 110 points inscrits –, sa monoplace est nettement moins compétitive cette saison. A cinq courses de la fin et avant le Grand Prix du Japon, dimanche 9 octobre, il n’a marqué que 23 points et pointe seulement à la 13e place au championnat, souvent trahi par des problèmes de fiabilité.

Plus le temps d’attendre

Mais quitter Alpha Tauri n’était pas une décision si simple à prendre, car cela signifiait quitter le groupe Red Bull. L’écurie italienne appartient en effet au géant autrichien, dont l’équipe possède dans ses rangs le champion du monde néerlandais, Max Verstappen, se dirige vers un titre constructeur en 2022 et domine actuellement la F1. « C’est un vrai choix de carrière et une transition extrêmement excitante, je clos un chapitre de neuf ans avec Red Bull, résume Gasly. Cela a été une longue relation avec tous mes succès dans les catégories inférieures, ces cinq années en F1 avec les podiums et ma victoire [au Grand Prix d’Italie en septembre 2020]. »

Depuis ses débuts en Formule 1, en septembre 2017, au sein de la modeste Toro Rosso, Pierre Gasly a traversé des hauts et des bas, à l’image de son unique succès à Monza, de sa promotion chez Red Bull en 2019 et enfin de sa rétrogradation la saison suivante. Bloqué par le très probable futur double champion du monde – Verstappen pourrait être sacré dès ce week-end au Japon – et par la prolongation de son équipier Sergio Perez (un contrat de deux ans jusqu’en 2024), le jeune Français n’avait plus le temps d’attendre qu’on lui redonne sa chance.

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