Si vous optez pour Nathan MacKinnon comme meilleur joueur de LNH, c’est logique. Si vous optez pour Connor McDavid, c’est sans doute un choix approprié. Si vous optez pour Auston Matthews, ça tient la route. N’a-t-il pas été dominant au cours de la dernière saison ?
Oh, vous pouvez toujours y aller avec le défenseur Cale Makar et on vous dira : « Ce n’est pas bête après tout ce qu’il a réalisé l’hiver dernier et pendant les séries éliminatoires ». Oui, c’est un choix qui invite à une longue réflexion.
Il n’y a pas de mauvais choix quand on analyse les performances et les actions de ces quatre joueurs.
Et, pour ajouter à la discussion, on peut toujours insérer le nom Leon Draisaitl.
Certains ajouteront : le kid à New York, Shesterkin, Igor de son prénom, n’est-il pas le grand artisan de l’ascension des Rangers parmi les bonnes formations de la Ligue nationale ? Très juste.
Et Vasilevskiy?
Oh, a-t-on oublié Andrei Vasilevskiy ? Le gardien n’a-t-il pas permis à sa formation d’atteindre la finale pour une troisième saison de suite, même si son équipe, le Lightning de Tampa Bay, a dû composer avec de nombreux joueurs en mauvais état ?
Maintenant, pourquoi MacKinnon ?
Il a respecté les standards qu’ont établis les jeunes surdoués de la LNH.
Il a gagné le titre de la division centrale.
Il a gagné le titre de l’Association de l’Ouest.
Il a gagné la coupe Stanley.
Il désirait devenir le joueur le mieux rémunéré de la ligue, il a gagné son pari.
En finale d’association, c’était le grand rendez-vous. Mac versus Mc (McDavid). Il a tranché le débat, du moins pour cette saison.
MacKinnon est le plus haut salarié du circuit et il le mérite amplement.
L’image de la Ligue
Mais, cela ne vient pas jeter de l’ombre sur tout ce qu’ont accompli McDavid, Matthews, Makar, Draisaitl, Vasilevskiy au fil des ans. Ces joueurs représentent bien l’image que montre la LNH depuis quelques années.
› Une ligue jeune et dynamique.
› Des joueurs exceptionnels, des joueurs d’influence, des joueurs d’impact.
› Des jeunes patineurs rehaussant le spectacle d’une façon unique.
Le hockey de la Ligue nationale n’a jamais été aussi rapide.
La parité
Évidemment, quand vient le temps de dresser une liste des 50 meilleurs joueurs du circuit, tous les arguments font en sorte que l’on peut avoir des choix différents, mais des choix tout autant justifiés.
On parle de parité à travers la ligue.
C’est le cas parce que les joueurs de haut niveau n’ont jamais été aussi nombreux. Il y a maintenant des marqueurs de 50 buts, des athlètes polyvalents, grands et imposants.
Et des gardiens qui poursuivent la tendance maintenue par Martin Brodeur, Patrick Roy et compagnie. Ces gardiens qui, tout en respectant la tradition implantée par les anciens, ont par leur style apporté une nouvelle dimension à leur sport.
Voici donc mon top 50.
