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Les universités anglophones se disputent les étudiants étrangers

Les universités anglophones se disputent les étudiants étrangers



La crise du Covid a mis en lumière une faiblesse majeure du modèle économique de l’enseignement supérieur dans de nombreux pays anglophones, la dépendance excessive des universités à l’égard des étudiants étrangers pour équilibrer leur budget. Les chiffres montrent que l’impact de la pandémie sur le marché des étudiants internationaux équivaut à des pertes de dizaines de milliards de dollars, entraînant des licenciements et des réductions de salaire massives. Cependant, le retour à la normale sur les campus est plus rapide que prévu, avec des inscriptions qui retrouvent les niveaux d’avant la crise.

Le financement public de l’enseignement supérieur étant en baisse, les universités doivent trouver de nouvelles sources de financement tout en préservant les normes académiques et un environnement favorable à l’expérience étudiante. L’un des moyens de relever ce défi consiste pour les universités à multiplier les campus à l’étranger, un domaine dans lequel les universités américaines et britanniques ont une longueur d’avance. Les universités australiennes ont également emboîté le pas en annonçant un partenariat avec l’Inde pour ouvrir deux campus dans le pays.

Cependant, l’afflux d’étudiants étrangers peut également poser des problèmes tels que l’inflation et la crise du logement. Les loyers à Sydney, par exemple, augmentent considérablement, ce qui rend la vie étudiante difficile pour certains étudiants. De plus, le boom des inscriptions augmente la pression sur un personnel qui n’est plus assez nombreux, entraînant des grèves à répétition à l’Université de Sydney suivies par les enseignants et le personnel administratif.

En somme, les universités anglophones doivent trouver un équilibre délicat entre l’équilibre budgétaire, le maintien des normes académiques et une expérience étudiante positive tout en développant de nouvelles sources de financement, telles que les campus à l’étranger. Bien que l’avenir soit incertain, les universités sont appelées à s’adapter pour rester compétitives et continuer à attirer les étudiants internationaux.

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