Humza Yousaf, élu leader du Parti national écossais (SNP), deviendra le premier chef de gouvernement écossais non blanc de l’histoire en cas de victoire aux élections du 6 mai prochain. Ce britannique d’origine pakistanaise vient s’ajouter à d’autres personnalités politiques d’origine sud-asiatique telles que le Premier ministre britannique Rishi Sunak ou encore l’ancien Premier ministre irlandais Leo Varadkar. Né à Glasgow en 1985, Humza Yousaf est devenu membre du SNP alors qu’il était étudiant à l’Université de Glasgow, avant de devenir le premier ministre musulman et non blanc à servir dans le gouvernement écossais en 2011. Dans une interview accordée en 2018 au journal Scottish magazine Holyrood, il a expliqué que sa mère avait été victime de discrimination raciale à Nairobi, au Kenya, en tant que membre de la communauté pakistanaise. L’Ecosse a un gouvernement décentralisé depuis 1999, ce qui signifie que certaines décisions sont prises par le Parlement écossais à Holyrood, Édimbourg, dirigé par le SNP. Humza Yousaf, fils d’un Pakistanais et d’une Kényane d’origine punjabi, a fait l’objet de commentaires dans la presse pakistanaise, où il a été qualifié de «fait historique». Bien que la représentation politique des minorités ait augmenté, le racisme reste préoccupant. Les victoires de Yousaf et de Sunak ont été accueillies par des commentaires racistes sur les médias sociaux de la part de membres de l’extrême droite. En dépit de cela, Yousaf a promis de travailler avec tous les groupes pour atteindre l’objectif principal de son parti : obtenir l’indépendance de l’Ecosse. En 2014, un référendum sur cette question avait abouti à une victoire du «non» par 55% des voix. Deux ans plus tard, le Royaume-Uni a voté en faveur du Brexit alors qu’une majorité d’Écossais voulaient rester dans l’Union européenne. Cette injustice a ravivé la lutte pour l’indépendance. Le mois dernier, la Cour suprême du Royaume-Uni a jugé que le gouvernement écossais ne pouvait pas organiser un second référendum sur l’indépendance sans l’accord de Westminster.
in Chine
L’Écosse, la Grande-Bretagne et l’Irlande seront bientôt dirigées par des politiciens d’origine sud-asiatique, notamment Humza Yousaf.
Humza Yousaf, élu leader du Parti national écossais (SNP), deviendra le premier chef de gouvernement écossais non blanc de l’histoire en cas de victoire aux élections du 6 mai prochain. Ce britannique d’origine pakistanaise vient s’ajouter à d’autres personnalités politiques d’origine sud-asiatique telles que le Premier ministre britannique Rishi Sunak ou encore l’ancien Premier ministre irlandais Leo Varadkar. Né à Glasgow en 1985, Humza Yousaf est devenu membre du SNP alors qu’il était étudiant à l’Université de Glasgow, avant de devenir le premier ministre musulman et non blanc à servir dans le gouvernement écossais en 2011. Dans une interview accordée en 2018 au journal Scottish magazine Holyrood, il a expliqué que sa mère avait été victime de discrimination raciale à Nairobi, au Kenya, en tant que membre de la communauté pakistanaise. L’Ecosse a un gouvernement décentralisé depuis 1999, ce qui signifie que certaines décisions sont prises par le Parlement écossais à Holyrood, Édimbourg, dirigé par le SNP. Humza Yousaf, fils d’un Pakistanais et d’une Kényane d’origine punjabi, a fait l’objet de commentaires dans la presse pakistanaise, où il a été qualifié de «fait historique». Bien que la représentation politique des minorités ait augmenté, le racisme reste préoccupant. Les victoires de Yousaf et de Sunak ont été accueillies par des commentaires racistes sur les médias sociaux de la part de membres de l’extrême droite. En dépit de cela, Yousaf a promis de travailler avec tous les groupes pour atteindre l’objectif principal de son parti : obtenir l’indépendance de l’Ecosse. En 2014, un référendum sur cette question avait abouti à une victoire du «non» par 55% des voix. Deux ans plus tard, le Royaume-Uni a voté en faveur du Brexit alors qu’une majorité d’Écossais voulaient rester dans l’Union européenne. Cette injustice a ravivé la lutte pour l’indépendance. Le mois dernier, la Cour suprême du Royaume-Uni a jugé que le gouvernement écossais ne pouvait pas organiser un second référendum sur l’indépendance sans l’accord de Westminster.
