Le PLR a déposé un postulat pour prolonger au maximum la durée de vie des centrales nucléaires de la Suisse. Le parti demande au Conseil fédéral de voir quelles sont les conditions réglementaires et financières pour maintenir à long terme les centrales.
Selon les libéraux-radicaux, les centrales nucléaire doivent continuer de jouer un rôle majeur dans la sécurité d’approvisionnement électrique du pays. Le parti demande notamment au Conseil fédéral de faire la lumière sur les incitations financières possibles pour couvrir les investissements dans la sécurité.
Interrogé dans La Matinale, le conseiller national PLR Jacques Bourgeois rappelle que le nucléaire apporte 30% de la couverture d’électricité. « Les centrales jouent aussi un rôle déterminant dans la production en hiver. C’est la raison pour laquelle il faut faire cette transparence sur les investissements nécessaires afin qu’elles restent en fonction le plus longtemps possible, bien entendu en prenant en compte tous les aspects liés à la sécruité. »
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L’élu poursuit: « Avec la décarbonisation, on a une demande toujours plus forte en électricité, par exemple avec le parc de véhicules électriques qui s’agrandit. (…) On voit que le développement des énergies renouvelable se fait trop lentement, il faut donc maintenir ces centrales le plus longtemps possible. »
« Priorité au renouvelable »
La conseillère nationale verte Delphine Klopfenstein Broggini ne partage pas le même avis. « Tout l’argent qu’on mettra dans cette énergie, c’est l’argent qu’on ne mettra pas ailleurs. Certes on devra répondre à une pénurie probable cet hiver, mais on va aussi devoir revoir notre façon d’utiliser l’énergie d’une manière générale. C’est une réflexion qu’on doit mener sur le long terme, avec des choix qui doivent être justes et durables dès aujourd’hui. »
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Delphine Klopfenstein Broggini estime que la priorité doit être donné au renouvelable. « Tout ce qu’on mettra aujourd’hui pour faire durer encore cette énergie extrêmement dangereuse et insoluble qu’est le nucléaire, c’est tout une énergie qu’on ne mettra pas dans le renouvelable. »
Propos recueillis par Valentin Emery/asch
