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Le gouvernement italien dirigé par Meloni diminue les prestations sociales, ce qui est considéré comme une provocation.


EN ITALIE, LE GOUVERNEMENT MELONI FREINE SUR LES PRESTATIONS SOCIALES: “UNE PROVOCATION”

Le gouvernement italien a pris lundi une décision controversée visant à supprimer le « revenu de citoyenneté », une aide qui bénéficiait à des millions de personnes pauvres en Italie. Cette aide sera remplacée par un « chèque d’inclusion », dont le périmètre est plus limité. Cette décision a été qualifiée de « provocation » par l’opposition et les syndicats.

UNE MESURE QUI TOUCHERA DES MILLIONS DE PERSONNES PAUVRES

Le « revenu de citoyenneté » a été introduit en mars 2019 sous le gouvernement du Mouvement 5 étoiles (M5S) et du Parti démocrate (PD). Cette aide était destinée aux personnes vivant dans la pauvreté et cherchant un emploi. Elle avait permis de verser 500 euros par mois à plus de 5 millions de personnes en Italie. Selon les chiffres officiels, elle avait permis de sortir deux millions de personnes de la pauvreté.

Le remplacement de cette aide par un « chèque d’inclusion » a entraîné la colère de l’opposition. Cette nouvelle mesure vise à accorder une aide financière aux personnes qui perdent leur emploi, qui sont en congé parental, ou qui sont atteintes d’un handicap. Le montant de cette aide varie de 400 à 1 200 euros en fonction de la situation de chaque personne.

UN GOUVERNEMENT QUI FAIT FACE À UNE SITUATION ÉCONOMIQUE DIFFICILE

Cette décision du gouvernement intervient alors que l’Italie traverse une crise économique sans précédent. Le pays a vu son produit intérieur brut (PIB) chuter de 8,9 % en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Le taux de chômage a également augmenté, passant de 10,2 % en 2019 à 11,7 % en 2020. Dans ce contexte, la suppression du « revenu de citoyenneté » risque de toucher de manière particulièrement dure les millions de personnes pauvres en Italie.

L’OPPOSITION ET LES SYNDICATS CRITIQUENT UNE MESURE « PROVOCATRICE »

Face à cette décision, l’opposition et les syndicats ont vivement réagi. Le secrétaire général de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), Maurizio Landini, a déclaré qu’il s’agissait d’une « provocation qui va aggraver la situation économique et sociale du pays ». Pour la gauche italienne, cette mesure est « un pas en arrière inacceptable ».

De son côté, le leader de la Ligue, Matteo Salvini, s’est exprimé sur Twitter en affirmant que la décision de supprimer le « revenu de citoyenneté » était « un choix cruel contre des millions de personnes en difficulté économique ».

UNE DÉCISION QUI DIVISE

Cette décision du gouvernement Meloni est loin de faire l’unanimité. Si certains saluent la mise en place d’un « chèque d’inclusion » qui devrait aider les personnes qui ont perdu leur emploi, d’autres craignent que cette aide ne suffise pas à aider les millions de personnes pauvres en Italie.

De plus, le retrait du « revenu de citoyenneté » risque d’avoir un impact négatif sur les plus fragiles. Cette aide avait permis à de nombreuses personnes de sortir de la pauvreté. Son remplacement par un « chèque d’inclusion » risque de toucher beaucoup moins de personnes et de ne pas avoir le même effet.

CONCLUSION

En Italie, le gouvernement Meloni a décidé de supprimer le « revenu de citoyenneté » au profit d’un « chèque d’inclusion » plus limité. Cette décision a été qualifiée de « provocation » par l’opposition et les syndicats. Cette mesure risque de toucher particulièrement durement les millions de personnes pauvres en Italie. Si certains saluent la mise en place d’un « chèque d’inclusion », d’autres craignent qu’il ne soit pas suffisant pour aider les plus fragiles.

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