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Lausanne: Le Répit accueillera désormais moins de sans-abris

Lausanne: Le Répit accueillera désormais moins de sans-abris


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LausanneLe Répit accueillera désormais moins de sans-abri

Gérée par la Fondation Mère Sofia, la structure a dû être repensée en raison d’un afflux important de personnes dans le besoin et de l’épuisement des travailleurs.

La structure d’accueil de nuit en période hivernale est gérée par la Fondation Mère Sofia (photo d’illustration).

La structure d’accueil de nuit en période hivernale est gérée par la Fondation Mère Sofia (photo d’illustration).

TDG/Olivier Vogelsang

Sursollicités et épuisés, les collaborateurs de la Fondation Mère Sofia, qui gère Le Répit, lieu d’accueil de nuit à Lausanne, ont renoncé au service, vendredi, à la suite d’une demande croissante de bénéficiaires. La Protection civile a assuré le relais depuis. Si la fondation en reprend la gestion dès jeudi 1er décembre, la capacité d’accueil sera désormais limitée à 100 places par nuit, contre 110 actuellement, déclarait, mercredi, la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Ouverte tous les soirs de 22 h à 8 h jusqu’à fin avril, la structure gardera cependant les mêmes horaires, et le même effectif, soit cinq personnes par nuit, proposant aux sans-abri de se restaurer, de prendre une douche et de dormir au chaud. Un prestataire externe sera mandaté pour assurer la sécurité à l’entrée du lieu.

Pour le bien de tous

«Ces adaptations permettront de préserver des conditions de travail permettant aux intervenants d’accueillir les bénéficiaires en toute sécurité. Les coûts de cette prestation, ouverte du 1er décembre 2020 au 30 avril 2023, sont pris en charge par la Ville, expliquent les autorités lausannoises dans un communiqué. Pour rappel, grâce à un financement privé, Le Répit a pu ouvrir en novembre, soit un mois plus tôt que d’habitude. Mais, depuis le milieu de ce premier mois, plus de 150 à 170 personnes dans le besoin affluaient chaque nuit, parfois venus de toute la Suisse romande.

De plus en plus de précarité

«C’est un afflux que personne n’attendait. Je pense qu’il est dû au fait que notre société se précarise de plus en plus. En ouvrant un mois plus tôt, on a démontré ce besoin», déclare Ada Marra, conseillère nationale et membre du conseil de la Fondation Mère Sofia. Elle précise que «ces décisions ont été prises en concertation avec la Ville».

Mais l’offre sera-t-elle suffisante? «La Ville va renforcer dès jeudi son dispositif d’hébergement (ndlr: à la rue de la Borde, avec 42 places). Je pense que Lausanne est une des villes romandes qui en fait le plus en termes d’accueil, répond l’élue. Je crois que tout le monde est d’accord sur le fait qu’il en faut plus, mais la volonté politique de la Ville en la matière n’est plus à prouver. Et on ne peut pas mettre toute la pression sur une seule ville.»



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