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L’arrivée des forces de l’ordre du Kenya en Haïti serait envisagée pour la semaine prochaine ou la suivante.

Le déploiement de policiers kényans en Haïti « probablement la semaine prochaine ou la suivante »

LE DÉPLOIEMENT DE POLICIERS KÉNYANS EN HAÏTI « PROBABLEMENT LA SEMAINE PROCHAINE OU LA SUIVANTE »

Le déploiement des policiers kényans dans le cadre de la mission soutenue par les Nations Unies (ONU) en Haïti est prévu pour avoir lieu la semaine prochaine ou la suivante, a confirmé le président kényan, William Ruto, le 9 juin. Le Kenya, en tant que pays d’Afrique de l’Est, dirigera cette mission approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU en octobre 2023, en envoyant 1 000 policiers en Haïti. D’autres nations, telles que le Bénin, les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, ou le Tchad, contribueront également à cette force de maintien de la paix.

Lors de son déplacement à Nakuru, le président kényan a déclaré : « Probablement d’ici à la semaine prochaine ou la suivante, nous enverrons des policiers pour rétablir la paix en Haïti. » Cette annonce intervient après les déclarations précédentes de M. Ruto, faisant état d’une arrivée imminente des forces kényanes dans environ trois semaines. La mission vise à appuyer la police haïtienne dans sa lutte contre les gangs qui sévissent et terrorisent la population. Les États-Unis fournissent un soutien logistique important à cette opération, sans engagement direct de troupes.

UNE INSTABILITÉ POLITIQUE CHRONIQUE
Haïti, en tant que pays pauvre des Caraïbes, souffre depuis des décennies d’une instabilité politique chronique. Les bandes criminelles contrôlent jusqu’à 80% de la capitale, Port-au-Prince, commettant de nombreuses atrocités telles que meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon. En plus de cela, la population haïtienne est confrontée à une grave crise humanitaire, marquée par des pénuries de denrées alimentaires, de médicaments et d’autres produits essentiels.

Au Kenya, le déploiement de la mission en Haïti a suscité de vives critiques et a été contesté en justice. Des recours ont été déposés, accusant le gouvernement de violer les décisions des tribunaux, qui ont statué que l’opération était inconstitutionnelle, illégale et invalide. Malgré ces oppositions, le gouvernement kényan projette toujours de poursuivre son engagement en Haïti.

L’ONG Human Rights Watch a exprimé des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme dans le cadre de cette opération, ainsi que sur la question du financement. La police kényane est régulièrement accusée d’utiliser une force excessive et de commettre des exécutions extrajudiciaires. Le financement de l’opération est également un sujet de préoccupation, le fonds fiduciaire de l’opération ayant reçu seulement 21 millions de dollars sur les 600 millions nécessaires.

M. Ruto défend la mission en Haïti comme une action humanitaire visant à aider un pays dévasté par les séquelles du colonialisme. Il cherche à positionner le Kenya sur la scène internationale en menant cette opération de maintien de la paix.

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