L’impact environnemental de la Suisse par habitant a diminué entre 2000 et 2018, selon une étude. Il se situe toutefois encore bien au-delà des limites planétaires et majoritairement à l’étranger. Une réduction d’environ deux tiers serait nécessaire.
Tant que des améliorations ne seront pas apportées, les effets et les coûts de l’impact environnemental se reporteront sur les générations futures, souligne l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) mardi dans un communiqué présentant les résultats d’une étude qu’il a commandée.
L’étude a pris en compte l’empreinte écologique de la Suisse non seulement à l’intérieur du pays mais aussi à l’étranger, l’ensemble du cycle de vie des produits ayant été considéré.
Entre 2000 et 2018, l’impact environnemental global par habitant a reculé d’un quart (26%). Par contre, la part de l’impact à l’étranger est passée de 61% en 2000 à 68% en 2018.
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La part de l’impact à l’étranger en augmentation
Toutes les empreintes calculées ont diminué à l’exception de celle sur la biodiversité qui a connu une hausse de 8%. Ici aussi, la part de l’impact à l’étranger est en hausse, notamment en raison de la consommation de biens importés. Elle est passée de 58% en 2000 à 70% en 2018. La diminution de l’empreinte sur la biodiversité à l’intérieur du pays a ainsi été bien plus que compensée.
L’OFEV rappelle que tous les acteurs, de l’industrie à la communauté scientifique en passant par les consommateurs et les pouvoirs publics, ont un rôle à jouer pour diminuer l’empreinte environnementale.
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ats/miro