Justin Trudeau a assuré que les employés du gouvernement ayant commis des actes de fraude feraient face à des conséquences sévères, après que le Journal a révélé le congédiement de 44 employés de Service Canada pour avoir touché à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) sans y avoir droit.
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«On est en train de s’assurer que ceux qui ont commis des actes de fraude, qui ont commis des actes criminels, pendant qu’on était là pour aider les plus vulnérables, fassent face à des conséquences sévères, et c’est exactement ce qu’on est en train de faire», a déclaré le premier ministre en marge d’un point de presse lundi.
M. Trudeau a mentionné que le contexte «d’incertitude extrême» dans lequel avait été implantée PCU, au début de la pandémie, justifiait une intervention «extrêmement rapide» et un programme «extrêmement généreux».
«Tous les employés qui ont fait des demandes frauduleuses de la PCU sont tenus de rembourser le montant total distribué par le gouvernement du Canada et peuvent faire face à des conséquences, pouvant aller jusqu’à la cessation d’emploi avec EDSC [Emploi et Développement social Canada]», peut-on lire dans une note interne du ministère obtenue par le Journal.
Au total, 8 830 000 Canadiens ont touché à la PCU. Le programme a coûté près de 80 milliards $ en fonds publics, et les Québécois ayant eu droit à la prestation ont reçu en moyenne 7940 $.