LE TRAFIC DE COCAÏNE GUYANAISE DÉVOILÉ PAR LE MONDE
Une enquête menée par le journal Le Monde révèle les origines et le fonctionnement du trafic de la cocaïne dite « guyanaise ». En huit ans, les saisies ont été multipliées par seize, représentant désormais environ 20% du marché métropolitain.
UNE COCAÏNE PRODUITE EN COLOMBIE
La cocaïne « guyanaise » est produite en Colombie, mais transite par le Suriname et la Guyane avant d’être acheminée en France métropolitaine. Cette région du monde est connue pour son manque de moyens et de contrôle, facilitant ainsi le trafic de drogue.
UNE FILIÈRE ORGANISÉE
Le trafic de cocaïne « guyanaise » est géré par une filière organisée, impliquant des mules, des passeurs et des fournisseurs. Les mules sont souvent des jeunes femmes recrutées sur les réseaux sociaux avec la promesse d’un voyage gratuit en échange du transport de drogue. Elles sont ensuite acheminées vers le Suriname ou la Guyane, où elles rencontrent les passeurs qui leur confient la cocaïne à transporter en France.
DES ENJEUX FINANCIERS IMPORTANTS
Le trafic de cocaïne « guyanaise » représente des enjeux financiers importants pour les réseaux criminels qui le contrôlent. La cocaïne est vendue en grande quantité et à un prix élevé sur le marché métropolitain, atteignant environ 60 000 euros net par kilo. Les bénéfices sont réinvestis dans d’autres trafics de drogue ou dans des activités légales pour blanchir l’argent.
DES EFFETS DÉSASTREUX SUR LES POPULATIONS LOCALES
La montée en puissance du trafic de cocaïne « guyanaise » a des effets désastreux sur les populations locales, qui sont confrontées à une augmentation de la violence et de la corruption. Les habitants de la région sont victimes de l’essor de la culture de la drogue et de la pression exercée par les réseaux criminels.
En révélant l’ampleur et les enjeux du trafic de cocaïne « guyanaise », Le Monde met en lumière un fléau qui affecte les populations locales tout en participant à l’augmentation de la consommation de drogue en métropole. Une prise de conscience est nécessaire pour lutter contre ce phénomène qui gangrène la région guyanaise.