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Les basketteurs français ont arraché, mercredi, leur qualification pour les demi-finales de l’Eurobasket-2022 en battant l’Italie (93-85) à l’issue d’une prolongation, à Berlin. Ils joueront vendredi contre la Pologne. Il s’agira de leur troisième demi-finale successive dans un grand tournoi, après le Mondial-2019 et les Jeux de Tokyo en 2021.
Les matches se suivent et se ressemblent pour les Bleus. Les basketteurs français ont difficilement décroché, mercredi 14 septembre, leur billet pour les demi-finales de l’Eurobasket-2022 en venant à bout de l’Italie (93-85) au terme de la prolongation.
« Ça fait deux fois maintenant », a soufflé le capitaine Evan Fournier (17 pts). « Il faut qu’on arrête d’avoir ce trou d’air pendant lequel on ne fait plus rien », a-t-il ajouté en allusion au désastreux troisième quart-temps des Bleus.
Un nouveau miracle
Les Français, vice-champions olympiques, affronteront en demi-finale vendredi 16 septembre la Pologne, qui a éliminé la Slovénie de Luka Doncic (90-87). Le rêve des hommes de Vincent Collet de conquérir le titre continental reste entier. Mais les voilà pour la troisième fois de suite en demi-finale d’un grand tournoi, après la médaille de bronze du Mondial-2019 et l’argent des Jeux de Tokyo en 2021.
Pourtant, encore une fois, ils n’ont plus eu leur destin en main. Comme le Turc Cedi Osman samedi, Simone Fontecchio (21 pts) a manqué les deux lancers francs qui auraient pu mettre les Azzurri à l’abri à seize secondes du buzzer (77-75). Et comme samedi, les Bleus se sont offert une prolongation de cinq minutes en égalisant sur leur dernière possession (77-77).
Si les miracles se succèdent, il en va de même des trous d’air dans le troisième quart-temps. Un 17-3 encaissé (de 53-45 à 56-62) a permis aux Italiens de virer en tête pour la première fois du match. « En cinq minutes, il y a eu tout, perte de balles, absence de repli, pas de rebonds », a énuméré Evan Fournier.
À deux marches d’un potentiel titre, les hommes de Vincent Collet sont déjà champions d’Europe des ballons perdus dans ce tournoi (près de 16 par matches en moyenne), leur « péché » pointait Vincent Collet, un péché confessé mais toujours pas corrigé.
Les Bleus ont offert trop de bonbons aux Italiens (17 pertes de balles avant la prolongation) tout en se privant de tirs. Ils doivent leur survie pour beaucoup à leur meneur Thomas Heurtel qui a signé un grand match (20 pts, 8 passes).
Avec AFP