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Ce vendredi à Bruxelles, se tenait un Conseil européen qui a abouti à un accord entre les 27 pour contenir la hausse des prix de l’énergie. Une feuille de route qui comprend notamment deux mesures importantes mais qui n’a pas permis de trancher la question du plafonnement des prix du gaz électrogène.
Un accord pour contenir la flambée des prix de l’énergie a été entériné ce vendredi lors du Conseil européen qui se tenait à Bruxelles. Les 27 États membres de l’UE se sont entendus sur une feuille de route qui comprend notamment deux mesures sur le gaz. Avec tout d’abord la réforme de l’indice du prix du gaz afin que le gaz naturel liquéfié (GNL) puisse être pris en compte.
Une façon de représenter un peu mieux la réalité du marché. Des achats de gaz en commun, qui permettront de constituer au moins 15% des stocks européens en vue de l’hiver 2023, ont également été décidés. Pour Emmanuel Macron, ces annonces ont déjà calmé les marchés.
Emmanuel Macron évoque « un impact immédiat »
« Là où on était au-delà des 300 euros par mégawattheure il y a quelques semaines, on est tombé à 62 euros par mégawattheure il y a quelques minutes, donc vous voyez que ça a un impact immédiat, ça recalme les prix », a déclaré le chef de l’État au sortir de ce Conseil. Reste toutefois une mesure à trancher et non des moindres : le plafonnement du prix du gaz électrogène, le gaz utilisé pour produire de l’électricité. En Espagne et au Portugal, cette disposition a permis de diviser la facture électrique par deux ou trois.
Or l’Allemagne s’y oppose arguant qu’une baisse du prix de l’électricité inciterait à consommer davantage alors que la sobriété énergétique est largement prônée. Les négociations devraient se prolonger au moins jusqu’à mercredi et un rendez-vous entre Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à Paris.