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Il s’agit de vérifier si le nombre de mineurs impliqués dans des affaires judiciaires a réellement diminué de 25% entre 2019 et 2022, comme l’affirme Manuel Bompard.

Vrai ou faux Le nombre de "mineurs mis en cause dans des affaires judiciaires" a-t-il "diminué de 25% entre 2019 et 2022", comme l'affirme Manuel Bompard ?


**HAUSSE OU DIMINUTION DE LA VIOLENCE JUVÉNILE: LE CONSTAT DE MANUEL BOMPARD**

Une déclaration récente du député de La France insoumise, Manuel Bompard, a suscité des interrogations sur l’évolution de la violence juvénile en France. Selon lui, le nombre de « mineurs mis en cause dans des affaires judiciaires » aurait baissé de 25% entre 2019 et 2022. Cette affirmation remet en question la perception générale d’une augmentation de la violence chez les jeunes, largement relayée par certains politiques et médias.

**UNE BAISSE SIGNIFICATIVE**
Les statistiques du ministère de la Justice confirment les dires de Manuel Bompard. En effet, selon le bilan du Code de la justice pénale des mineurs publié en octobre 2023, le nombre de mineurs impliqués dans des affaires pénales a effectivement diminué de 24% entre 2019 et 2022. Cette baisse pourrait être en partie attribuée à des facteurs tels que l’épidémie de Covid-19, mais des experts soulignent aussi une possible ghettoïsation des quartiers défavorisés, loin des radars de la justice et de la police.

**ÉVOLUTION COMPLEXE**
Pour comprendre pleinement l’évolution de la délinquance juvénile, il est essentiel de prendre en compte les réformes récentes du système judiciaire. En 2021, le nouveau Code de la justice pénale des mineurs est entré en vigueur, visant à accélérer les procédures et à améliorer la prise en charge des jeunes délinquants. Cette approche proactive de la justice pourrait expliquer en partie la baisse du nombre de mineurs impliqués dans des affaires pénales.

**UNE MESURE IMPARFAITE**
Les chiffres ne constituent cependant qu’une partie du tableau. Mesurer la violence juvénile ne se résume pas à compter le nombre de mineurs mis en cause. Il est crucial de distinguer la délinquance de la violence, et de prendre en considération l’évolution des formes de violence, telles que celles amplifiées par les réseaux sociaux.

**UNE RÉPONSE JUDICIAIRE DYNAMIQUE**
De plus, la récente réforme de la justice des mineurs vise à mieux appréhender les situations tout en accélérant les procédures. Une justice plus proactive peut contribuer à une réponse plus efficace face à la délinquance. Il est donc essentiel de continuer à évaluer l’évolution de la violence juvénile de manière holistique, en tenant compte des différents facteurs en jeu.

Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez consulter les liens suivants :
– [Bilan statistique du Code de la justice pénale des mineurs](https://www.justice.gouv.fr/documentation/etudes-et-statistiques/code-justice-penale-mineurs#:~:text=En%202022%2C%20164%20900%20mineurs,pour%20enfants%20(%2D%2031%20%25))
– [Réforme de la justice des mineurs](https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/ce-que-va-changer-l-entree-en-vigueur-de-la-reforme-de-la-justice-des-mineurs-et-les-craintes-qu-elle-suscite_4788665.html)
– [Rapport sénatorial sur l’évolution des mineurs mis en cause](https://www.senat.fr/rap/r21-885/r21-8856.html#:~:text=Ainsi%2C%20les%2013%20%C3%A0%2017,ou%2030%20%25%20des%20coups%20et)

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